/

Le refus de Brussels Airlines de s'implanter à Charleroi et la participation de la Région wallonne dans cette société

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 116 (2011-2012) 1

1 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 16/01/2012
    • de TARGNION Muriel
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, des P.M.E., du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles

    Suite aux difficultés financières de Brussels Airlines, qui cumule 131 millions de pertes entre 2008 et 2011, le ministre Antoine a annoncé l’intention de la Wallonie de proposer à la société de délester une partie de ses vols à Brussels South Charleroi Airport. 

    L’objectif était de permettre à Brussels Airlines de réduire ses coûts en payant une redevance bien moins importante à Charleroi qu’à Bruxelles, en l’occurrence 2 euros à la place de 27,2 euros.

    Dans ce cas de figure, la Wallonie en sortait également gagnante en développant l’un de ses aéroports avec les retombées économiques indirectes.

    Pourtant, la presse fait écho du refus de Brussels Airlines de venir s’implanter à Charleroi. La raison serait la concurrence faite par des compagnies aériennes implantées à Charleroi, qui bénéficient de conditions intéressantes grâce aux politiques régionales appliquées dans notre région aux aéroports.

    Pourtant, la Wallonie, contrairement à la Flandre, a pris des parts dans la société Brussels Airlines à hauteur de 15 millions d’euros.

    On le sait, malgré l’investissement, les retombées en termes d’emplois dans la société sont insuffisantes pour les Wallons, en comparaison au personnel flamand engagé.

    Quel impact la participation de la Wallonie dans Brussel Airlines pourrait avoir dans sa décision de s’implanter à Charleroi ? Si même sur ce point, les bénéfices sont nuls, ne conviendrait-il pas de se retirer tout simplement de cette société ?