/

Le Plan 50+

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 273 (2011-2012) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 17/02/2012
    • de JAMAR Hervé
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    L’année dernière Monsieur le Ministre a annoncé le lancement d’un plan en faveur des travailleurs de plus de 50 ans intitulé « Plan 50+ ».

    Ce plan prévoit toute une série de mesures en faveur des travailleurs de plus de 50 ans : réorientation des points APE, accompagnement renforcé par les conseillers-référents du Forem, retour au travail des plus de 50 ans en les réorientant vers des programmes de transition professionnelle (PTP), c'est-à-dire vers la formation aux métiers manuels en pénurie,…

    Or, dans une interview parue le 14 janvier dernier, Thierry Bodson, représentant de la FGTB au sein du Forem, juge risible, en raison des réformes du marché du travail, ce souhait d’une prise en charge spécifique des chômeurs de plus de 50 ans.

    Dois-je en conclure que le Plan 50+ de Monsieur le Ministre est abandonné ? Va-t-il entendre les avis négatifs du Forem et de l'Office régional de l'emploi en ce qui concerne son Plan 50+ ou compte-t-il ignorer l'avis des experts et le poursuivre ?

    Monsieur le Ministre a-t-il pris des contacts avec le Forem pour s'assurer qu’ils pourront appliquer les mesures qu'il propose ? Les moyens suffisants y seront-ils dévolus par le Forem ? Le Forem a-t-il les moyens, les structures nécessaires à la mise en place d'un tel plan?
  • Réponse du 29/05/2012
    • de ANTOINE André

    Je n’ai pas le sentiment, sur base des réalités statistiques encore mises en évidence dans le tout récent rapport de l’ONEM, que l’on puisse considérer comme risible une politique de prise en charge adaptée des demandeurs d’emploi de + de 50 ans.
    Différentes pistes sont actuellement étudiées et certaines sont en chantier.

    Comme l'honorable membre le sait, l’accompagnement individualisé a été conçu sur un principe d’universalité et laisse au gouvernement, en concertation avec les partenaires sociaux, le soin de définir des priorités, issues essentiellement de l’observation du monde du travail.
    Cette spécificité reste donc bien susceptible d’être prise en compte.

    Pour le reste, sous réserve d’accord du Gouvernement wallon et du parlement, la réponse des aides à l’emploi prendra plus résolument en compte que jamais la situation des demandeurs d’emploi de cette tranche d’âge.
    Le plan 50+ n’est donc pas abandonné.