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Le nouveau cadre de référence éolien (17)

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 525 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 21/02/2012
    • de EERDEKENS Claude
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Sur quelles bases Monsieur le Ministre a-t-il déterminé les nouvelles zones venteuses alors que personne n'est au courant de l'existence d'une étude soignée à ce sujet ?

    Dispose-t-il oui ou non d'une étude recensant les sites venteux en Wallonie, étude actualisée après la première étude du Professeur Feltz ?

    Dans l'affirmative, cette étude est-elle disponible et, si oui, pour quelles raisons ne peut-elle être connue, diffusée et examinée ?
  • Réponse du 27/03/2012
    • de HENRY Philippe

    Je peux rassurer l'honorable membre sur le sérieux du travail cartographique en cours.

    Pour rappel, je dois préciser que le travail cartographie vise les contraintes territoriales et environnementales ainsi que les zones propices tenant compte du potentiel productible, de la proximité et de la capacité du réseau.

    La carte, en cours d’élaboration, intègre donc, non pas, les vitesses de vent moyennes (généralement entre 3,5 m/s et 5,5 m/s en Wallonie à 98 m de hauteur avec des pales de 41 m), mais la qualité du vent, c’est-à-dire la distribution des vitesses de vent. Il est important de rappeler qu’une même vitesse de vent moyenne peut cacher des distributions de vent différentes et donc se traduire par des productibles différents.

    Les critères de référence retenus (technologie, hauteur de rotor) sont les caractéristiques les plus communément rencontrées dans le parc éolien wallon actuel.

    Notre région présente donc des conditions de vents permettant de très bonne potentialité de productible annuel par éolienne. Ainsi, 75% du territoire présente un potentiel de production supérieur à 4,3 GWh/an, soit un potentiel exploitable. La moitié présente un potentiel supérieur à 4,5 GWh/an et un tiers supérieur 4,6 Gwh/an.

    Les procédures de consultations du public seront donc respectées le moment venu. Il n’y a pas lieu de parler de manque de transparence dès lors que le travail est toujours en cours.