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L'équipement hivernal des TEC Liège-Verviers

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 530 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 21/02/2012
    • de SIMONIS Isabelle
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Le TEC Liège-Verviers dessert les Hautes-Fagnes et la région la plus haute du pays. Les conditions hivernales y sont plus rudes qu'ailleurs en Wallonie.

    Les chauffeurs et le matériel doivent s'adapter à ces conditions difficiles.

    Existe-t-il, pour les chauffeurs, des formations spéciales pour se préparer à conduire dans des conditions difficiles ? Dans l'infirmative, Monsieur le Ministre ne pense-t-il pas que ce serait intéressant de mettre de pareilles formations en place et de les étendre aux chauffeurs du TEC Namur-Luxembourg voire des autres TEC ?

    Quels sont les investissements réalisés par les TEC Liège-Verviers pour équiper leur matériel aux conditions hivernales ?

    Quel est le coût annuel moyen des réparations à mener à cause d'accidents dus aux conditions climatiques hivernales ?
  • Réponse du 09/03/2012 | Annexe [PDF]
    • de HENRY Philippe

    Le Groupe TEC organise des formations pratiques très complètes pour tous les conducteurs, qu’ils soient actifs dans les Hautes-Fagnes ou partout ailleurs en Wallonie.

    Cette formation est sanctionnée par un examen qui permet d’évaluer les compétences des conducteurs dans toutes les conditions, même hivernales.

    Si les conditions hivernales sont telles que la sécurité des passagers et/ou des conducteurs pourrait être mise en danger, les plans hivernaux prévoient que les véhicules ne sortent pas.

    Le TEC Liège-Verviers équipe systématiquement ses bus de pneus « toutes saisons » (M + S) dans les zones interurbaines, là où des problèmes de dégagement des routes peuvent se poser en période hivernale.

    Le groupe n’a pas l’intention d’équiper ses bus de pneus « hiver », vu leur coût, leur faible rendement kilométrique, leur inconfort sur route non enneigée et l’impossibilité matérielle d’équiper tout le parc en quelques heures, en cas d’alerte hivernale.

    Concernant la question relative au coût annuel des réparations effectuées sur les autobus à cause des accidents dus aux conditions climatiques hivernales, l'honorable membre trouvera en annexe un graphique mettant en évidence l’évolution mois par mois (en 2011) du coût de l’ensemble des opérations de tôlerie réalisées sur nos autobus.

    On y retrouve les travaux réalisés en termes d’entretien, de  rénovations et des réparations suite à des accrochages.  Il est impossible d’en extraire les coûts directement liés aux conditions climatiques hivernales.

    Il est toutefois certain que lorsque nous avons un hiver rude, comme cela a été le cas en décembre 2010, les mois qui suivent voient les travaux de carrosserie s’accroître fortement.

    On peut donc très certainement dégager une tendance à la hausse des coûts de réparations sans toutefois pouvoir chiffrer avec exactitude le lien avec les conditions climatiques.