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Le "votant-bus"

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 588 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 07/03/2012
    • de SIMONIS Isabelle
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Seuls 10% des personnes résidant en maison de repos se rendent dans les bureaux de votes. Si le vote est un devoir, c'est avant tout un droit. Le fait que 90% des résidents soient exclus est un déni de démocratie pour des citoyens qui sont encore sensibles à leur devoir de citoyens et à la vie de la cité.

    Récemment, suite à une question que j'adressais au collègue de Monsieur le Ministre, Paul Furlan, sur le vote des personnes résidant en maison de repos, celui-ci a émis l'idée de mettre sur pied des "votant-bus" à l'image de ce qui existe déjà pour la nuit de la Saint-Sylvestre avec les noctambus.

    Que pense Monsieur le Ministre de l'idée de rendre les bus gratuits les jours de vote ? Est-ce réalisable ? Pour se faire une idée du coût d'une telle mesure, que coûte l'opération noctambus aux différents TEC ?
  • Réponse du 23/03/2012
    • de HENRY Philippe

    Par le passé, plusieurs mesures ont été développées pour faciliter les déplacements des électeurs, via le transport public, vers les bureaux de vote.

    Ces mesures n’ont rencontré qu’un très faible succès. Il n’est donc pas envisagé de les reconduire. En effet, les zones les plus densifiées, les zones urbaines, par exemple, sont celles où le nombre de bureaux de vote sont les plus nombreux et il est généralement possible de s’y rendre à pied de sorte que l’utilisation du bus n’est en général pas nécessaire. Dans les zones rurales en revanche, où un déplacement en bus pourrait s’avérer plus adéquat, les fréquences le dimanche ne permettraient vraisemblablement pas un aller-retour à échéance raisonnable.

    En conséquence, l’objectif d’incitant à la participation active aux élections communale et provinciales ne serait à mon avis pas atteint avec l’action proposée.

    En outre, vu les circonstances budgétaires actuelles, le coût d’une telle opération m’apparaît peu raisonnable au regard du bénéfice escompté.