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L'interdiction des distributeurs de sodas et de "junk food" dans les établissements scolaires

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 434 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 23/03/2012
    • de PECRIAUX Sophie
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Cette semaine, la collègue de Monsieur le Ministre, Mme Marie-Dominique Simonet, relayait sa volonté de faire disparaître des écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles les distributeurs de sodas et de « junk food ».

    Son souhait est de « laisser le temps aux établissements scolaires de développer les projets pédagogiques nécessaires et leur proposer une alternative » puisque cette interdiction sera graduelle et devra être généralisée à l’ensemble des établissements d’ici 2015.

    Cette alternative ne pourrait-elle pas être de travailler en concertation avec les producteurs locaux telle que Monsieur le Ministre le préconise ?

    Monsieur le Ministre travaillera-t-il en concertation sur ce point avec sa collègue en charge de l’enseignement ?

    Quelle forme cette concertation entre les établissements scolaires et les producteurs locaux prendrait-elle ?
  • Réponse du 06/04/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    L’initiative prise par Madame Simonet s’est faite en parfaite adéquation avec mes services et moi-même pour veiller à la promotion des produits en circuits courts notamment, dans les cantines scolaires.

    Ainsi, deux outils seront mis en place au sein de l’Agence wallonne pour la Promotion d’une Agriculture de qualité pour favoriser une alimentation saine basée sur les productions locales.

    Le premier outil sera mis à disposition des personnes en charge des repas scolaires et de la fourniture des collations. Celles-ci pourront faire appel à une cellule de conseil « nutrition » au sein de l’APAQ-W, cellule qui sera en mesure d’agir concrètement sur la composition de menus équilibrés dans les cantines et sur la mise à disposition d'encas diététiques. Sa situation au sein de l’APAQ-W permettra en outre à ladite cellule de pouvoir utiliser tout le « know how » de l’Agence en matière de productions locales.

    Le second outil sera la mise en place d’une Centrale de marchés dont la mission sera de passer des marchés publics de fournitures alimentaires pour le compte d’autres pouvoirs adjudicateurs.

    Ainsi, les collectivités publiques affiliées à la centrale de marchés pourront s’adresser directement aux producteurs sélectionnés par la centrale, tout en respectant la réglementation relative aux marchés publics.

    Cette simplification administrative conséquente devrait par exemple permettre à de petites écoles, qui ne disposent pas du personnel nécessaire pour passer des marchés publics, de commander des produits locaux.