La réduction du bruit des bus wallons

• Session : 2011-2012
• Année : 2012
• N° : 735 (2011-2012) 1

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• Question écrite du 10/05/2012

  • de SIMONIS Isabelle
  • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité
  
  La pollution sonore est très présente en ville et le bruit est souvent considéré comme une source de nuisance importante par nos concitoyens.
  
  Lors des achats de bus, le volet bruit est-il pris en compte ? A l'instar de certains groupes commerciaux avec leur flotte de camions, la SRWT dispose-t-elle d'une stratégie visant à réduire le bruit de ses véhicules ?

• Réponse du 31/05/2012

  • de HENRY Philippe
  
  Les cahiers de charges pour les marchés publics rédigés dans le cadre du programme de renouvellement constant des bus du Groupe TEC prennent en considération divers critères visant à limiter les niveaux de bruits intérieurs et extérieurs générés par les autobus.
  
  Pour tout nouveau marché, la SRWT exige des soumissionnaires la fourniture de mesures relatives au niveau du bruit prises dans diverses conditions d’utilisation et devant répondre à des exigences volontairement plus sévères que les prescriptions légales.
  
  Les valeurs offertes sont prises en considération au moment de l’évaluation des offres et il est demandé aux soumissionnaires de préciser les solutions techniques particulières qui seront mises en place afin de respecter ces valeurs.
  
  Toutes les données des offres sont ensuite contrôlées avant la livraison du premier véhicule de chaque série commandée et selon les procédures clairement décrites au niveau des cahiers des charges.
  
  A titre d’exemple, au niveau du bruit extérieur mesuré dans les conditions définies dans la directive 70/157/CE (véhicule en marche à 50 km/h), le seuil est fixé à 80 dB(A) par la législation. Ce seuil est ramené à 78 dB(A) au niveau du cahier des charges actuel et la moyenne des valeurs offertes pour les 5 séries de bus commandées dans le cadre du dernier marché d’autobus s’élève à 76 dB(A). La puissance sonore est dans ce cas divisée par 2,5 par rapport au seuil fixé par la législation (le décibel étant une unité logarithmique).