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La présence d'anémie infectieuse équine en Province de Liège

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 531 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 31/05/2012
    • de SIMONIS Isabelle
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Le 16 mai dernier un cas d'anémie infectieuse équine a été découvert en Province de Liège. L'AEI (parfois appelée fièvre des marais) est une maladie virale du cheval, qui peut se manifester par une altération chronique de l'état général, accompagnée d'une fièvre intermittente.

    Si l'issue peut se révéler parfois mortelle, un grand nombre d'animaux infectés ne présentent aucun symptômes. Toutefois, en période de stress, la maladie peut se réactiver.

    Ce cas est-il isolé ? Des cas de cette maladie sont-ils souvent constatés en Wallonie ? Y a-t-il lieu de prendre des mesures spécifiques de prévention contre la propagation de cette maladie ? Quelles sont les conséquences de la présence d'animaux malades dans les élevages ? Monsieur le Ministre compte-t-il intervenir de quelque façon que ce soit dans cette situation ?
  • Réponse du 07/06/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    Cette matière ne relève pas de mes compétences mais relève des compétences du fédéral.

    L’Anémie Infectieuse Equine est une maladie à déclaration obligatoire qui doit être notifiée sans délai à l’AFSCA.

    L’anémie infectieuse équine a été diagnostiquée en Belgique pour la première fois en 2010. Sept foyers avaient été identifiés et tous les chevaux infectés étaient originaires de Roumanie, où la maladie est endémique.

    Les animaux infectés ont été abattus et les 7 exploitations concernées ont été soumises à des mesures d’interdiction de mouvement et à un suivi sérologique des autres chevaux de l’exploitation. Les mesures ont été levées dans ces exploitations après que l’absence d’infection ait été confirmée, 3 mois après l’élimination de l’animal infecté.

    Bien que les exigences sanitaires européennes relatives aux échanges de chevaux depuis la Roumanie aient été renforcées, on peut constater que le problème n’est pas encore résolu.

    Ce nouveau cas diagnostiqué le 16 mai dernier en Province de Liège est soumis aux mêmes contraintes (euthanasie de l’animal infecté et suivi sérologique des 13 autres équidés présents dans l’exploitation). Par ailleurs, une étude épidémiologique est en cours.