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La pose de déflecteurs à gibier sur le réseau routier wallon

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 559 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 19/06/2012
    • de MOUYARD Gilles
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    A la faveur de sa réponse à ma question 250 (211-2012), Monsieur le Ministre m’indiquait avoir chargé la Direction générale des routes du SPW d’étudier avec le Département de la nature et des forêts du SPW la réelle efficacité des déflecteurs à gibier.

    Est-il en mesure de me communiquer les résultats de cette étude ?
  • Réponse du 09/07/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    Des contacts préalables ont eu lieu entre la Direction générale des routes (DGO1) du SPW et le Département de la nature et des forêts (DGO3) du SPW afin d’évaluer l’efficacité des dispositifs de déflecteurs à gibiers.

    La DGO3 a installé, il y a deux ans, des déflecteurs dans les bois domaniaux bordant un tronçon de la N97 entre Philippeville et Florennes. Elle a réalisé un premier suivi de ce dispositif.

    Les résultats sont positifs puisque les relevés réalisés par un agent DNF attestent d’une diminution de moitié des sinistres mettant en cause le gibier sur le tronçon considéré. D’autres initiatives réalisées avec les conseils cynégétiques notamment dans la région de Bullange, confirment ces résultats encourageants.

    Sur base de ces données, la DGO1 et la DGO3 peuvent désormais affiner la méthodologie de l’étude à réaliser pour lui conférer un caractère scientifiquement probant compte tenu de l’éthologie des espèces gibier concernées, des tronçons routiers à privilégier et de l’intervalle de temps nécessaire à la constitution d’un échantillon statistique.

    Il faut également souligner que pour être efficaces, ces dispositifs imposent de procéder à des élagages de végétations relativement conséquents en bordure des routes, ce qui n’est pas toujours compatible avec la préservation d’arbres remarquables. En outre ces dispositifs ne seraient a priori nécessaires que dans quelques zones ciblées.

    Quoiqu’il en soit et compte tenu de ces éléments, il est raisonnable de tabler sur un intervalle de minimum 12 mois pour disposer de données certifiées et traduire l’étude sous forme d’un guide d’aménagements ou pour d’autres initiatives.