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Le taux de fréquentation des arrêts de bus

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 896 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 10/07/2012
    • de de LAMOTTE Michel
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    J’aurais voulu connaître la politique de la SRWT et des TEC en matière de création et de suppression d’arrêts de bus. Plus précisément, je souhaiterais connaître le nombre d’arrêts de bus existants en Wallonie et l’évolution du nombre de ceux-ci de 2007 à 2012. Deuxièmement, la fréquentation de ceux-ci.

    Une statistique fiable existe-t-elle par arrêt ? Une analyse de cette fréquentation serait-elle effectuée de manière régulière ? Quels sont les critères déterminants pour dire qu’un arrêt de bus n’est pas ou plus assez fréquenté ? Lors d’un constat de diminution de fréquentation, l’arrêt de bus est-il fermé ou la fréquence de passage est-elle diminuée ?

    Je souhaiterais connaître, par ligne, l’augmentation ou la diminution de fréquence d’arrêts ? Combien d’arrêts de bus ont été créés et supprimés au cours de ces trois dernières années, et ce, par commune ?
  • Réponse du 22/08/2012
    • de HENRY Philippe

    En pratique, les arrêts sont placés après analyse sur le terrain, de manière à desservir au mieux la population locale, c'est-à-dire, à des endroits stratégiques tels que des carrefours, quartiers densément peuplés, écoles, entreprises, etc.
     
    La création d'arrêts sur de nouvelles lignes ou adaptations de lignes se fait en collaboration avec les communes et parfois pour répondre à une demande formulée par des riverains.

    Sur une ligne, les arrêts sont placés de manière à ne pas être trop proches les uns des autres (en principe, 500 mètres minimum). Néanmoins, il arrive que des arrêts soient plus proches si la situation de terrain le préconise.

    L’implantation des arrêts est faite en fonction de la densité de population, du positionnement géographique (carrefours, proximité de bâti important,…), de demandes d’origines diverses et de la possibilité réelle de l’implanter.

    Tout ceci rend l’existence d’un arrêt plutôt lié au trajet de la ligne qu’à sa fréquence ou sa fréquentation et dès lors, sa position est assez peu mouvante.

    La suppression d'arrêts intervient lors d'une modification d'itinéraire, suppression de lignes ou dangerosité de l'arrêt.

    Concernant la fréquentation de ceux-ci, actuellement il n'existe pas de statistique fiable pour les arrêts. Des comptages ponctuels peuvent donner une idée de la fréquentation des arrêts. De ces comptages, il est possible de mettre en évidence des arrêts bien fréquentés en vue d'éventuels aménagements.

    Les bus s'arrêtant à la demande, si un arrêt est peu fréquenté cela n'a que peu d'influence sur la vitesse commerciale du bus sur la ligne.
     
    A l'avenir, avec la nouvelle billettique et la plate-forme embarquée dans les bus (2014), des statistiques de montée dans le bus, arrêt par arrêt, seront disponibles sur l'ensemble du réseau.