/

L'avancement des études génétiques des espèces de la faune sauvage en matière d'ongulés sauvages

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 692 (2011-2012) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 24/08/2012
    • de MOUYARD Gilles
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Depuis le mois de septembre 2011, une convention entre la Wallonie et l’UCL est en cours dans le but de dresser des études génétiques concernant les espèces de la faune sauvage.

    Une partie de ces recherches concerne les ongulés sauvages (cerfs, sangliers,…)

    Quel est l’état d’avancement de ces recherches ? Monsieur le Ministre a-t-il reçu les premiers éléments de ces diverses études ?
  • Réponse du 14/09/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les études menées suite à la convention entre l’UCL et la Wallonie requièrent la mise au point de différentes techniques, d’une part la méthode des microsatellites, et d’autres part les techniques d’extraction d’ADN.

    Les profils génétiques des individus permettent d’effectuer les analyses telles que la diversité génétique du cerf, la construction d’une surface génétique européenne et la mise en évidence des cerfs non indigènes et autres fraudes, la participation des cerfs mâles à la reproduction et la dynamique quantitative et qualitative de la population des boisés.

    Au niveau de l’espèce sanglier, sa diversité génétique, la structuration de l’espèce sont étudiés ainsi que la mise au point du génotypage des individus à partir de leur fèces.

    Ces études sont toujours en cours.

    * Espèce « sanglier »

    1. Etude de la diversité génétique du sanglier, structuration de l’espèce et taux de lâcher

    De 2007 à 2010, 1 153 sangliers provenant de toute la Wallonie ont été génotypés. Quatre sous-populations ont été identifiées ainsi qu’une cinquième constituée des sangliers qui n’ont pas pu être inclus dans une des quatre sous-populations et qui sont donc considérés comme non indigènes. L’effort d’échantillonnage se poursuit actuellement dans la zone située au Nord du sillon Sambre et Meuse. Une collaboration est en cours avec les chercheurs de l’INBO et de l’IBGE qui se questionnent sur la nature indigène ou d’élevage des populations de sangliers nouvellement apparues en Flandre et à Bruxelles. Durant la convention 2011-2012, l’accent est mis sur le génotypage de sangliers wallons prélevés en zones limitrophes de la Flandre ainsi que de sangliers prélevés en forêt de Soignes.

    2. Mise au point du génotypage des individus à partir de leur fèces

    Le génotypage des individus à partir de l’ADN se trouvant dans leurs fèces devrait permettre d’appliquer la méthode de marquage - capture – recapture. Cette méthode permettra d’estimer le nombre de sangliers du camp militaire de Marche, territoire relativement clos, et de valider ainsi les autres méthodes de dénombrement actuellement mises en œuvre à titre pilote sur ce territoire.