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Le téléphérique de Liège

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2012
  • N° : 144 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 16/11/2012
    • de SIMONIS Isabelle
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Depuis quelques mois, la possibilité de mettre en service un téléphérique à Liège a fait surface. Le tracé devrait relier le CHR et la vallée.

    Il y a quelques mois, j'interrogeais déjà Monsieur le Ministre sur le sujet et il m'indiquait : " En octobre 2011, une délégation du CHR Citadelle a été reçue au cabinet. Cette réunion s'est conclue sur deux décisions de confier une première évaluation à l'administration wallonne d'un tracé par lien aérien entre le fond de vallée et le parking nord du CHR (côté opposé à l'entrée principale) suite à l'impossibilité de réaliser un tracé vers l'entrée principale et le terminus de bus, qui aurait en effet nécessité des courbes techniquement impossibles. Il semble de bonne gestion de procéder à une première évaluation d'opportunité et de coût par l'administration avant de lancer un éventuel marché d'étude extérieur. ".

    Ce projet est-il compatible avec les règles de sécurité aérienne relatives à l'héliport du CHR, situé à moins de 150 mètres du lien téléphérique envisagé ?

    Monsieur le Ministre a-t-il affiné l'évaluation financière d'un tel projet ainsi que son potentiel "voyageur"?
  • Réponse du 22/11/2012
    • de HENRY Philippe

    Suite à la toute première évaluation « macro » réalisée par la Cellule ferroviaire de l’administration wallonne et présentée en groupe de travail, il est apparu que le coût d’investissement (équivalent en première analyse au coût d’achat de 55 autobus articulés) et d’exploitation potentiels d’une telle installation nécessitaient avant tout une évaluation du potentiel d’utilisation avec in fine cette question : quel serait le coût de transport de passagers vers la Citadelle en téléphérique rapporté aux coûts connus de transport d’un voyageur en bus ? Sans disposer de cette information, il serait vain de consacrer un budget à une étude technique éventuelle, qui elle permettrait de mieux évaluer le coût des investissements à consentir.

    Afin de cerner la demande potentielle sur ce tronçon, le CHR Citadelle a fait parvenir récemment à l’administration des données complètes (anonymisées bien entendu) sur les flux domicile – travail du personnel de l’hôpital ainsi que de la patientèle. Ces données seront complétées par celles issues d’un sondage mené au CHR pendant 3 jours d’octobre 2012 (interviews de 9 h à 17 h des personnes se présentant à l’hôpital afin de savoir, quand il s’agit de patients externes, le nombre d’accompagnants et pour les hospitalisés, le nombre de visiteurs). Le dépouillement est en cours.

    Lorsqu’elle disposera de toutes ces informations, et en fonction de ses disponibilités, l’administration va traiter ces données pour en tirer une information géographique sur les flux potentiels. Il restera alors à interpréter cette information pour en inférer une clientèle potentielle, selon diverses hypothèses, d’un éventuel lien par téléphérique.

    A priori, d’un premier examen des règles générales fournies par l’administration fédérale de l’aéronautique, il semble que la configuration des lieux ne s’oppose pas à l’érection d’un téléphérique selon le tracé envisagé (implantation sur le parking derrière l’hôpital). Si le projet est validé suite aux démarches exposées ci-dessus, le CHR et le SPW mettront au point une lettre à l’administration de l’Aéronautique formulant une demande plus précise sur la base des coordonnées Lambert de l’installation envisagée, tenant compte également de la hauteur des pylônes, qui reste à définir.