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L'insertion sociale et professionnelle d'un public fragilisé par l'usage de drogues

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2012
  • N° : 36 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 05/12/2012
    • de JAMAR Hervé
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des Chances

    En date du 4 octobre dernier, le Gouvernement wallon devait analyser la fin du financement par l’intégration sociale des projets wallons relatifs à l’insertion sociale et professionnelle d’un public fragilisé par l’usage de drogues.

    Or ce point a fait l’objet d’un report.

    Madame la Ministre peut-elle me dire où en est ce dossier maintenant ? La fin du financement par l’intégration sociale est-elle toujours d’actualité ? À combien se montait ce financement ? Quels étaient les projets concernés ? Qu'en sera-t-il de ceux-ci à l’avenir ?
  • Réponse du 27/12/2012
    • de TILLIEUX Eliane

    L’avis de l’Inspection des finances, énoncé dans la réponse du 17 juillet 2012 à une question parlementaire de Mme la Secrétaire d’État, Maggie De Block, attribue les activités exercées par les ASBL aux compétences relevant de la Communauté.

    Les trois associations wallonnes concernées ont été informées de la non reconduction de leur subvention respective. Il s’agit de l’ASBL Trempolin (Châtelet) pour un montant annuel de 30 000 euros, de l’ASBL Phénix (Namur) pour un montant annuel de 250 000 euros et de l’ASBL Article 23 (Liège) pour un montant annuel de 80 000 euros. Le montant total octroyé annuellement à ces associations s’élevait à 360 000 euros.

    Afin de dégager des solutions permettant de poursuivre l’activité des ASBL au-delà du 30 septembre 2012, une réunion de travail avec le cabinet de la Secrétaire d’État s’est tenue fin août.

    Fort heureusement, la prolongation des projets a été confirmée jusqu’à la date du 31 décembre 2012. Au-delà de cette échéance, l’arrêt du financement annoncé par la Secrétaire d’Etat est, quant à lui, irrévocable.

    J’ai aussi porté ce point à une séance du Gouvernement wallon, mais celui-ci a effectivement été reporté pour être débattu lors des discussions budgétaires.

    Malheureusement, malgré mon intervention, le gouvernement ne s’est pas prononcé sur le dossier lors de ces discussions.

    J’ai ensuite interpellé mon collègue, le ministre André Antoine, concerné par ce dossier puisque les projets en question relèvent tant de la santé que de la formation et de l’emploi. Le cabinet de la Secrétaire d’Etat chargée de l’Intégration sociale l’avait d’ailleurs déjà sollicité à cet égard. Seul un financement conjoint est réaliste pour assurer la survie des initiatives.

    Nous avons convenu avec mon collègue, M. André Antoine, qu’il me communique sa décision avant la fin de cette année, vu l’urgence de la situation.