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La mise en hibernation du chantier de rénovation de la RN 4 entre Courrière et Ciney

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2012
  • N° : 119 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 24/12/2012
    • de PREVOT Maxime
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Depuis l’été dernier, la SOFICO procède au lifting de la RN 4 sur 10 kilomètres entre Courrière et Ciney. Fin du mois dernier, la SOFICO a décidé, suite au retard pris par le chantier et aux conditions climatiques défavorables pour la pose de la couche supérieure du revêtement, de mettre le chantier en hibernation jusqu’au printemps prochain.

    Durant toute la période hivernale, la circulation sera rétablie dans les deux sens de circulation et la vitesse maximale autorisée, limitée à 70 km/h durant les travaux, repassera à 90 km/h.

    Cependant lors de la reprise des travaux, on commencera par l’arrachage de l’ancien revêtement dans le sens inverse avant de poser le revêtement hydrocarboné sur les deux sens de circulation.

    Lorsque l’on connait les difficultés de circulation déjà engendrées actuellement aux heures de pointe et lors des retours de week-end, on peut s’inquiéter des difficultés qui s’annoncent au printemps prochain.

    Les causes de ce retard ont-elles pu être identifiées et des responsabilités établies ? Doit-on attribuer cet arrêt à une erreur de calendrier ?

    Toutes les garanties concernant la remise à 90 km/h de la bande de circulation en travaux ont-elles été prises auprès des services, notamment en matière d’aménagements provisoires et de signalisation ? La circulation sur la couche inférieure ne constitue-t-elle pas un risque pour les usagers ?

    A-t-on déjà étudié les mesures qui devront être prises lors de la pose simultanée de la couche supérieure dans les deux sens afin de limiter au maximum les embarras de circulation ?

    Ce nouveau délai va-t-il engendrer une augmentation du coût de ce chantier ? Dans l’affirmative peut-on déjà l’évaluer ? Qui aura la charge de ces surcoûts ?
  • Réponse du 11/01/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les retards subis dans la réhabilitation du revêtement de la N 4 entre Courrières et Ciney sont consécutifs aux conditions très pluvieuses du mois d’octobre qui n’ont pas permis la pose de la couche d’hydrocarboné (revêtement).

    Pour ce qui concerne la date de début du chantier, celle-ci était a priori normale et conforme à l’ampleur des travaux qui étaient à réaliser. Je tiens à souligner également que cette interruption hivernale du chantier n’aura aucune incidence négative sur le trafic (on roulera en 2 x 2 bandes, comme d’habitude).

    Il est bien exact que le chantier reprendra au printemps prochain en sens inverse, par l’arrachage des anciens revêtements et divers travaux annexes (glissières de sécurité latérales, entrées et sorties,…).

    En mai, dès que les températures seront suffisamment élevées, l’administration fera procéder à la pose du nouveau revêtement, sur le sens inverse dans un premier temps et ensuite sur la section qui a du être arrêtée. Il n’y aura donc pas d’intervention sur les deux sens de circulation de façon simultanée et donc pas d’incidence exagérément négative sur la circulation.

    Tous les essais de revêtements nécessaires, dont les essais de glissance, ont été effectués afin d’être certains que la circulation sur la couche inférieure ne constitue pas un danger pour l’usager de la route. Ces essais se sont avérés concluants.

    En ce qui concerne le coût de l’hibernation, il est très minime au vu du montant global des travaux.