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La RN 951 à Wépion

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2012
  • N° : 120 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 24/12/2012
    • de PREVOT Maxime
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Je souhaite que Monsieur le Ministre relaye les inquiétudes des riverains de la RN 951 dans sa traversée du village de Wépion. Ces derniers sont confrontés à l’augmentation du trafic automobile et à la vitesse, souvent inadaptée, des conducteurs.

    Les riverains déplorent particulièrement l’absence de trottoirs qui permettraient un déplacement sécurisé pour les usagers les plus faibles (piétons, cyclistes,…).

    L’administration régionale peut-elle, en collaboration avec les autorités locales, je pense notamment ici à la police, entamer la réflexion sur les aménagements à réaliser ?

    Des mesures provisoires peuvent-elles être prises, rapidement, afin de sécuriser la traversée du village, notamment au niveau du croisement entre la chaussée et l’allée du Néviau ?
  • Réponse du 11/01/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    La N 951, en sa qualité de voie d’accès à Namur, draine à cet endroit un trafic important qui a été estimé suite à la campagne de comptages 2010-2012 à 6 000 véhicules par jour (dont +/- 5 775 voitures et 260 camions).

    Il a été constaté que ce tronçon pose parfois un problème de non-respect de la vitesse maximale autorisée (qui est de 70 km/h) en dehors des heures de pointe de la matinée et de la soirée. Durant celles-ci par contre, le dépassement de la limitation de vitesse est moins fréquent vu le flux élevé de véhicules et donc de la circulation plus dense.

    En ce qui concerne les statistiques d'accident, la traversée de Wépion n'est pas reprise dans la liste des zones à risque établie et mise à jour par la Direction générale des Routes. Néanmoins, un sentiment d’insécurité peut exister en présence de véhicules roulant trop rapidement.

    Compte tenu de ces constats et en gardant à l’esprit que la physionomie de la chaussée restreint les possibilités d’aménagement, j’ai chargé la Direction des routes de Namur d’entamer une réflexion avec les autorités locales. J'ai écrit à l'honorable membre en ce sens en juin dernier, concernant notamment la création de trottoirs qui est envisageable si nos services respectifs l’étudient ensemble.