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L'écopâturage initié par certaines communes

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 171 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 16/01/2013
    • de SAUDOYER Annick
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Dans ma ville de Mouscron, on aime beaucoup les animaux ! Certains se souviennent peut-être de cette histoire de poules mangeuses d'épluchures et autres déchets végétaux qui avaient été offertes à quelques citoyens mouscronnois. Sans qu'on ne sache vraiment pourquoi, l'histoire avait fait le tour du web et du monde.

    Mais dans la cité des Hurlus, la commune possède également des moutons et des vaches. Et c'est à eux que je souhaite m'intéresser aujourd'hui.

    Dans le cadre du projet BiPS, lancé en 2009 dans le cadre du programme européen INTERREG IV A tripartite, la ville de Mouscron a en effet entrepris de mettre en place un nouveau concept d'écopâturage. Des vaches et des moutons sont ainsi placés sur des terrains communaux et leur « mission » est en quelque sorte de remplacer les machines et d'entretenir les terrains en question, plus naturellement.

    Monsieur le Ministre a-t-il déjà entendu parler de cette technique particulière dite de l'écopâturage ? D'autres communes de Wallonie en sont-elles adeptes ? Ce type de pratique est-il courant ? La recommanderait-il ?
  • Réponse du 05/02/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le fait de remplacer les engins motorisés de gestion de la végétation par du pâturage est largement pratiqué dans le cadre de la gestion des réserves naturelles. Plusieurs centaines d’hectares ont ainsi été mis en pâturage tant par le Service public de Wallonie que par les associations agréées.

    Au niveau du Service public de Wallonie, la collaboration avec les agriculteurs locaux est privilégiée. D’une part,  cela offre une possibilité de diversification aux agriculteurs intéressés et d’autre part, cela garantit la bonne gestion des troupeaux concernés puisque celle-ci est confiée à des professionnels.

    Les conditions en réserves naturelles étant particulières (végétation maigre, conditions extrêmes d’humidité, de sècheresse ou de pente), la gestion se fait la plupart du temps avec des races rustiques de moutons, de vaches ou de chevaux.

    Cette pratique est évidemment à encourager, car elle présente de très nombreux avantages dès lors que des agriculteurs ou des particuliers sont intéressés à participer.