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La menace que représente le prix de l'électricité en Belgique, et plus particulièrement en Wallonie, pour le site de Solvay à Jemeppe-sur-Sambre

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 100 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 25/02/2013
    • de EERDEKENS Claude
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, des P.M.E., du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles

    Ce vendredi 15 février 2013, la presse belge, et notamment francophone, a fait état des inquiétudes de Solvay dont les activités sont pénalisées par le prix de l'électricité.

    « L'Echo» a consacré dans son édition du 15 février 2013 en pages 1 et 16 un très long article à ce sujet.

    Selon le CEO de Solvay, M. Jean-Pierre Clamadieu, le prix de l'électricité en Belgique pose problème.

    Trois questions ont été posées par le journaliste Vincent Georis au COE Jean-Pierre Clamadieu.

    Quant au prix de l'électricité, M. Clamadieu répond ceci: « Les prix de l'électricité en Belgique sont un réel problème pour le développement à moyen terme des sites belges. Le débat sur l'électricité en Belgique n'est pas assez tourné vers l'industrie. La sensibilité du gouvernement n'est pas celle que je souhaiterais. Mes interlocuteurs politiques sont surpris lorsque je leur dis que le prix de l'électricité est plus important que celui de la main-d'œuvre. ».

    À une autre question, M. Clamadieu répond qu'il y a 20 % d'écart au niveau des coûts de l'électricité entre l'Allemagne et l'Italie par rapport à la Belgique et que fabriquer une tonne de PVC coûte plus cher en Belgique qu'en Italie.

    Très clairement, cette situation est inquiétante pour le devenir du site de Solvay à Jemeppe-sur-Sambre en province de Namur. Le prix de l'électricité ne risque-t-il pas, après Arcelor Mittal, d'aboutir à la fermeture de ce site essentiel pour l'emploi wallon et la recherche?

    Lorsqu'on sait que « Le Soir » dans son édition du 14 février 2013 exprimait, sous la signature de Johan Condijts, que la bulle photovoltaïque allait coûter au ménage et aux entreprises wallonnes 2,5 milliards d'euros par an d'ici à 2020 et 800 millions d'euros par an à partir de 2020, n'y a-t-il pas un risque évident de voir un nombre affolant d'entreprises fermer leurs portes et se délocaliser au motif que la politique de soutien à l'éolien on-shore et au photovoltaïque au travers des certificats verts, outre le fait que cela ruine les ménages et plus particulièrement les plus défavorisés, constitue une pénalité épouvantable pour la compétitivité de nos entreprises et l'emploi en Wallonie ?