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La Semaine antistress

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 74 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 26/02/2013
    • de de COSTER-BAUCHAU Sybille
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des Chances

    À l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, le 10 octobre, la Wallonie a organisé en 2011 la « Semaine antistress ». Cette semaine s’est faite en collaboration avec l’Institut wallon pour la santé mentale et WBI.

    Quel a été le coût de l’organisation de cette semaine en 2011 ?

    A-t-elle été renouvelée en 2012 ? Le sera-t-elle en 2013 ?

    Pour 2012, quel budget avait été prévu ?
  • Réponse du 26/03/2013
    • de TILLIEUX Eliane

    La première Semaine antistress a eu lieu en 2011 et, forte de son intérêt, l’opération a été renouvelée en 2012.

    La deuxième édition était axée sur les questions du stress et du travail, en totale cohérence avec la campagne lancée sur cette thématique par le Gouvernement fédéral. Le stress occupe une place considérable qui s’explique par une multitude de facteurs dont l’évolution du contexte socioéconomique. Il est bien l’effet négatif le plus répandu sur la santé mentale.

    En 2011 comme en 2012, cette Semaine antistress a fait l’objet d’une évaluation en partenariat avec les acteurs impliqués dans le projet : le Centre de référence en Santé mentale, l'administration et les prestataires désignés sur la base de deux marchés publics. Ainsi, le nombre de demandes d’information lors des distributions de boîtes à outils, les messages de félicitations quant à la qualité des conférences et la fréquentation du site web sont autant d’indicateurs qui attestent de la qualité de cet événement.

    Pour 2012, les conférences ont principalement permis la présentation des résultats d’une enquête concernant le moral des Belges, une présentation et un développement des concepts en lien avec le stress et le travail, ainsi que la mise en exergue d’un éventail de bonnes pratiques.

    Comme lors de l’édition 2011, ces conférences ont fait l’objet d’une appréciation favorable exprimée par les participants et par les organisateurs.

    En ce qui concerne l’évaluation quantitative, la distribution de boîtes à outils antistress dans cinq grandes gares wallonnes s'est déroulée dans de bonnes conditions. Au total, 14 000 boîtes à outils ont été distribuées dans ces gares, à l’occasion des colloques et lors des activités « grand public » du mercredi 10 octobre. En outre, de nombreuses demandes pour recevoir des boîtes à outils nous ont été adressées par des entreprises, des associations, des animateurs, des enseignants ou encore des particuliers. Au total, 1 000 boîtes ont été réclamées. Nous n’avons malheureusement pu satisfaire toutes ces demandes. Les brochures informatives contenues dans ces boîtes poursuivaient deux objectifs. D’une part, informer et conscientiser la population et, d’autre part, outiller le citoyen de conseils pour gérer son stress. Ensuite, les brochures révélaient des conseils pour gérer son stress au travail et une série d’informations sur les professionnels et les services qui peuvent intervenir dans certaines situations. La place du médecin généraliste, présenté comme l’interlocuteur privilégié, a été rappelée. Étaient également mentionnées les coordonnées des associations de santé intégrée, des services de santé mentale, des centres de planning familial, etc.

    Lors des activités du mercredi destinées au grand public, où séance de rire, démonstration d’air guitare, flashmob et mini-concert se sont succédé, un millier de boîtes à outils a été distribué. Plus de 500 personnes s’y sont présentées.
    Des travailleurs et des étudiants nous ont rapporté des commentaires positifs, tant sur la nature des activités que sur l’organisation.

    De plus, 5 961 internautes différents ont consulté le site consacré à l’évènement entre le 21 septembre 2012 et le 21 octobre 2012. Le taux de participation aux colloques du lundi et du vendredi était respectivement de 120 et 150 personnes. Plusieurs inscriptions ont dû être refusées le vendredi, au vu de la capacité d’accueil de la salle.

    Le coût de l’évènement 2011 s’élevait à environ 150 000 euros, contre approximativement 100 000 euros en 2012.

    La conjugaison des éléments positifs me permet de confirmer mon souhait de renouveler l’initiative en cette fin d’année 2013, l’organisation étant confiée au CRéSaM. La conciliation de la vie familiale et de la vie professionnelle sera au centre des débats.

    En outre, mon intervention financière sera limitée en raison du contexte budgétaire et n’excédera pas 50 000 euros pour 2013.

    Cet évènement contribue incontestablement à la déstigmatisation de la santé mentale et à la visibilité de l’offre de services.