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L'impact du "horsegate" sur la filière bovine wallonne

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 291 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 28/02/2013
    • de PREVOT Maxime
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Le secteur de la viande européen est secoué par le scandale dit du « horsegate » depuis qu’il a éclaté en Grande-Bretagne suite à la découverte de la présence de viande de cheval au lieu de viande de bœuf dans des plats préparés. Cette affaire a mis au jour les pratiques peu recommandables de traders de l’alimentation qui, à l’instar de leurs congénères dans le secteur financier, se préoccupent uniquement de réaliser des profits au détriment de la sécurité alimentaire et de la stabilité d’un secteur aujourd’hui ébranlé.

    Si nos échoppes semblent avoir été épargnées par ces pratiques, nos producteurs risquent d’être directement touchés par les retombées de ce scandale et la perte de confiance des consommateurs. Ceci à un moment où le dialogue entre les acteurs du secteur, des producteurs à la grande distribution, commence à porter ses fruits via notamment la mise en place d’un indice de référence qui a permis au secteur de la distribution de prendre conscience de l’importance de garantir un revenu décent aux producteurs afin de préserver un produit de qualité.

    Peut-on observer un impact de cette crise sur la filière bovine wallonne ? Dans l’affirmative peut-on en mesurer l’ampleur ?

    Monsieur le Ministre envisage-t-il des actions afin de rassurer les consommateurs et leur rappeler la qualité de notre production ?
  • Réponse du 18/03/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Il est trop tôt pour évaluer un impact potentiel sur la filière bovine wallonne. Les informations continuent à arriver.

    Le horsegate un nouveau stimulant pour raccourcir les filières d'approvisionnement, favoriser les produits locaux. Cet événement est, en effet, l’occasion de rappeler que la Wallonie regorge de produits alimentaires de grande qualité qu’il convient de valoriser.

    La consommation en circuit court permet de s’assurer de la provenance de nos aliments et surtout de leur qualité pour notre santé, au vu du haut niveau d’exigence en la matière en Belgique.

    La viande de qualité que nous commercialisons se distingue par la proportion élevée de pièces nobles. Catégorie de produit, qui je l’espère, sera recherchée par le consommateur soucieux de la qualité de son alimentation.

    Ma préoccupation est que les activités de ces fraudeurs n’alourdissent les procédures de contrôles pour tous les producteurs et transformateurs honnêtes.

    Parallèlement, les consommateurs doivent bénéficier d’une meilleure information sur l’origine des produits qu’ils consomment. Il doit y avoir une parfaite adéquation entre les informations reprises sur l’étiquetage d’un produit et le contenu de celui-ci.