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La dépendance structurelle de la Belgique au nucléaire français

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 131 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 14/03/2013
    • de EERDEKENS Claude
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, des P.M.E., du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles

    « Sans le nucléaire français, l'hiver aurait été rude », ainsi titrait « Le Soir » du 28 février 2013, dans sa rubrique « Economie », en page 19 sous la signature de Joan Condijts.

    La Belgique est structurellement dépendante des importations et ELIA, dans une note interne, estime que si la France cessait d'exporter, cela pourrait poser problème.

    Outre que l'électricité est malheureusement hors de prix en Wallonie, pour les raisons diverses que l'on connaît (bulle éolienne, bulle photovoltaïque, certificats verts qu'ELIA doit racheter à 65 euros, ...), il serait insupportable pour les ménages, mais aussi bien entendu pour les entreprises, de connaître des ruptures d'approvisionnement en électricité dès l'hiver 2013-2014.

    Monsieur le Ministre a-t-il attiré l'attention de son collègue en charge de l'énergie sur cette situation particulièrement préoccupante ? Ce ne sont en effet pas avec des éoliennes qui fonctionnent 17 % du temps et avec des panneaux photovoltaïques qui ne fonctionnent que lorsqu'il y a du soleil, que l'on pourra, l'hiver prochain, faire face à de grands froids et à une demande accrue d'électricité.

    Quelles garanties peut-on accorder aux entreprises installées en Wallonie de ne pas connaître une situation potentiellement dramatique ?
  • Réponse du 03/02/2014
    • de MARCOURT Jean-Claude

    À la lecture de la question posée et des éléments décrits, la réponse relève des compétences du Ministre de l’Énergie.

    Par ailleurs, le thème de la sécurité énergétique de la Belgique dans son approvisionnement électrique, également abordé dans la question, relève des compétences de l’État fédéral.