Les techniques de comptage des cervidés
- Session : 2012-2013
- Année : 2013
- N° : 389 (2012-2013) 1
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Question écrite du 29/03/2013
- de MOUYARD Gilles
- à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine
La volonté de Monsieur le Ministre de réduire la population de cervidés dans plusieurs régions de Wallonie repose sur des techniques de comptage qui sont remises en doute par plusieurs spécialistes.
En effet, les méthodes de comptage des populations de cervidés utilisées dans le passé et aujourd’hui ne sont pas fiables. Cependant l’ensemble de la politique de Monsieur le Ministre concernant les « Plans de tir », destinée à l’origine à protéger l’espèce cervidée en vue de son redéploiement en Région wallonne, repose donc sur des comptages qui sont donc erronés.
Face un tel constat n’est il pas temps de réévaluer objectivement avec l’ensemble des acteurs de la chasse la politique des « Plans de tir » afin de ne pas décimer les populations de cerfs en Région wallonne ?
Quel bilan Monsieur le Ministre tire-t-il des techniques utilisées pour compter les populations de cervidés ? N’existe-t-il pas d’autres techniques objectives pour comptabiliser les populations de cervidés ? Si oui, pourquoi ne pas les utiliser ?
Monsieur le Ministre compte-t-il revoir sa politique des plans de tir du fait que les comptages sont erronés ?
Réponse du 17/04/2013
- de DI ANTONIO Carlo
Il y a un an environ, l'honorable membre m'avait posé une question écrite concernant les recensements de gibiers et plus particulièrement de cerfs (question n° 371).
J’y ai répondu de façon circonstanciée. J'invite donc l'honorable membre à relire ma réponse de l’époque.
Il n’y a pas lieu de remettre en question les techniques de comptage qui sont utilisées en Wallonie comme partout ailleurs.
L'honorable membre n’avance en effet aucun argument pouvant justifier une remise en question de ces techniques, si ce n’est que des spécialistes - dont j’aurais d’ailleurs aimé connaître l’identité - lui auraient affirmé qu’elles sont mauvaises.
La seule chose que je puis lui faire observer, c’est que ces techniques de comptage sont utilisées depuis de très nombreuses années pour fonder, sur base également d’autres éléments d’appréciation, les plans de tir. Force est de constater que cela n’a nullement empêché aux populations de cerfs de devenir chaque année de plus en plus importantes, ce que plus personne ne conteste aujourd’hui. L’expérience du passé contredit l'honorable membre et ce d’autant que l’espèce cerf est toujours dans un état de conservation très favorable en Wallonie.
Mon souci est que l’on retrouve une meilleure adéquation entre le niveau des populations de cerfs et leur milieu d’accueil. Il s’agit de diminuer l’impact des grands herbivores sauvages sur les peuplements forestiers et leur régénération, ainsi que sur les cultures agricoles.