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Le bilan de la Cellule GISER

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 473 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 21/05/2013
    • de de COSTER-BAUCHAU Sybille
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    La Direction du développement rural a mis en place en février 2011, avec l’appui du Gouvernement wallon, la « cellule GISER » de Gestion intégrée sol érosion ruissellement.

    Monsieur le Ministre pourrait-il nous présenter un bilan pour 2011-2012 de cette cellule ?
  • Réponse du 06/06/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Depuis 2 ans, le travail de la cellule GISER s’articule autour de 3 volets majeurs que sont la recherche, l’expertise et la communication.

    Les travaux de recherche menés par les universités ont notamment permis de :
    - mettre au point une méthodologie pour cartographier l’aléa inondation par ruissellement dans le cadre de la Directive Inondations ;
    - intégrer le facteur cultural pour calculer des valeurs d’érosion réelle ;
    - instrumenter un bassin versant expérimental ;
    - développer la méthodologie d’identification des seuils d’incision et d’évaluer la probabilité d’occurrence des phénomènes d’érosion concentrée ;
    - identifier les parcelles à risque sur base de l’indice d’érosion qui est un ratio entre l’érosion potentielle et le seuil d’érosion tolérable
    - mettre au point un outil de dimensionnement des bandes enherbées.

    La cellule GISER, au cours des deux premières années, a développé une expertise d’analyse des sites problématiques, de proposition d’aménagements techniques et de concertation pour l’installation et l’entretien de mesures de conservation des eaux et des sols. La cellule GISER a développé une démarche pour lutter contre l’érosion, les coulées boueuses et inondations par ruissellement à l’échelle des bassins versants ruraux. Cette démarche, proposée aux communes pour répondre à leurs demandes d’appui, n’a cessé d’évoluer pour correspondre au mieux aux différents cas de figure qui se sont présentés.

    À ce jour, 60 communes wallonnes sont en relation directe avec la cellule GISER. Il y a, en date du 16 avril 2013, plus de 20 communes en démarche active avec Giser. Certaines de ces communes ont mis en place des aménagements antiérosifs. GISER a été fort sollicité par les actions de terrain (visites, réunions, concertations, aide à la mise en œuvre) et ils ont donc progressivement produit des documents techniques (Cahier spécial des charges, conventions de partenariat, fiches techniques). Le service rendu par la cellule GISER aux communes se décline en cinq phases : diagnostic, propositions, concertation, mise en œuvre, suivi-évaluation. Dans sa demande d’appui, la commune fournit à la cellule GISER la liste de tous les « points noirs » de son territoire. Quelques-uns sont analysés (visite de terrain et analyse cartographique) en fonction des priorités. La cellule GISER fournit ensuite un rapport qui inclut le diagnostic de chacun des points problématiques.

    Le volet « Communication » a permis durant cette première année de renforcer les collaborations avec les opérateurs de terrain en lien avec les communes (Contrats Rivière, intercommunales…). Des actions de terrain spécifiques ont également été menées avec des structures d’encadrement agricole (conseillers MAE, Greenotec, Nitrawal, …). Le site web quant à lui est opérationnel depuis fin 2011 et a été régulièrement alimenté en informations techniques.