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Les ressources de zinc en région liégeoise et en Wallonie

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 721 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 30/05/2013
    • de EERDEKENS Claude
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Une question orale a été posée à Monsieur le Ministre en séance de Commission du Parlement wallon le 14 mai 2013 tant par Mme Cremasco que M. Dodrimont.

    Dans sa réponse Monsieur le Ministre exprime que certaines zones des cantons de l'Est et du Nord de Namur et d'Andenne pourraient renfermer des gisements exploitables en profondeur.

    Pourrait-il communiquer en annexe à la réponse qu'il adressera une cartographie des gisements ainsi recensés au Nord de Namur et d'Andenne ?

    Monsieur le Ministre souhaite-t-il encourager l'exploitation du zinc sur le territoire de la réserve naturelle de Sclaigneaux gérée par la RNOB dont le sous-sol contient des gisements de zinc ?
  • Réponse du 18/09/2013 | Annexe [PDF]
    • de HENRY Philippe

    En annexe, une carte des gisements plomb-zinc en Wallonie, ainsi qu'une carte plus détaillée pour la zone s'étendant de l'ouest de Namur à l'ouest de Liège. Ces cartes reprennent les concessions minières retirées et existantes.

    Si besoin, la cartographie plus détaillée, avec les gîtes métalliques, les concessions et les puits et issues de mines, peut être consultée sur le site cartographique des "Thématiques Sous-sol" du Service géologique de Wallonie (http://carto1.wallonie.be/CIGALE/viewer.htm?APPNAME=SSOL).

    Ainsi qu'il avait déjà été expliqué, dans les concessions existantes, le concessionnaire (propriétaire du gisement et des travaux) peut, à tout moment reprendre l'exploration et l'exploitation de la mine. Les travaux de forage seront soumis à permis unique et les installations d'exploitation, en vertu de l'article 7 de l'arrêté royal du 5 mai 1919 portant règlement de police des mines, minières et carrières souterraines, seront soumises à déclaration au Gouverneur, le donné-acte étant assorti de conditions établies sur avis de l'Ingénieur des Mines du Département des Permis et Autorisations du SPW.

    Dans le périmètre des concessions retirées, la mine n'existe plus et les propriétaires de surface ont été rétablis dans leurs droits. L'exploration minière y est donc soumise à l'obtention d'un permis d'exploration octroyé par le Gouvernement, sur base de l'AERW du 27 juillet 1991 réglant ces questions. Puis, si ces explorations venaient à découvrir un gisement exploitable, celui-ci ne pourrait être mis en valeur qu'après obtention d'une concession minière, octroyée elle aussi par le Gouvernement. Dans le cahier des charges annexé à l'acte de concession, le Gouvernement peut imposer des conditions générales et particulières, notamment pour la protection de l'environnement et des eaux souterraines et de surface. Il peut également restreindre les activités sur une portion de la concession, par exemple sur une réserve naturelle, ou exclure une telle zone du périmètre concédé.

    Aucun projet d'exploitation du zinc n'est connu sous la réserve naturelle ou même sous le site, plus large, de grand intérêt biologique de Sclaigneaux. Cette zone a été exploitée jusqu'au niveau de Meuse pour le plomb et le zinc, ainsi que pour le fer oligiste, jusqu'en dessous du niveau de Meuse. Ce gîte ne semble pas être des plus intéressants. Il est à noter que l'usine Dumont à Sclaigneaux traitait principalement des minerais étrangers. Ce sont ses rejets qui font la particularité de la réserve naturelle (tailings de minerais calaminaires). Le périmètre du site de grand intérêt biologique de Sclaigneaux est repris sur la cartographie en annexe.