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La gestion dynamique du trafic

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 15 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 01/10/2013
    • de BARZIN Anne
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    L’émergence de nouvelles technologies a permis de développer de nouveaux outils en matière de détection et de gestion du trafic routier. Il s’agit, par exemple, de caméras, de capteurs de comptage, de bornes d’appel d’urgence, de stations météoroute, de panneaux dynamiques,…

    Ces nouveaux équipements ont pour finalité d’optimaliser le réseau routier en fluidifiant et en sécurisant la circulation.

    La communication aux automobilistes des informations récoltées via ces différents outils est importante ...

    Cette transmission d’informations passe non seulement par le média de la radio, mais également, pour les grands axes, par les panneaux dits dynamiques placés aux abords des voiries.

    Dans sa Déclaration de politique régionale, le Gouvernement wallon s’est engagé à poursuivre ses efforts pour fournir une meilleure information à destination de l’usager (embouteillages, travaux, …) au travers des panneaux à message variable, de l’information via les médias ...

    Dans un numéro de sa revue Info de janvier dernier, la FEBIAC présente dix recommandations visant à rendre davantage performant le réseau routier. Une de ces recommandations concerne l’importance de la gestion dynamique du trafic.

    La Fédération belge de l’automobile y fait part de son constat selon lequel l’utilisation de ces nouvelles technologies ne répond pas aux ambitions en matière de gestion dynamique du trafic même si elle reconnait que les régions ont beaucoup investi en la matière.

    La FEBIAC regrette notamment que ces panneaux dynamiques ne soient pas utilisés de manière optimale en étant essentiellement utilisés pour informer et moins pour guider le trafic suite par exemple à la survenance d’un accident et d’embouteillages consécutifs à celui-ci.

    La FEBIAC déplore également le manque d’évaluation des dispositifs par rapport à leur impact sur le trafic.

    Enfin, la FEBIAC constate qu’il n’existe pas de stratégie globale ou de plan directeur pour l’utilisation de ces panneaux.

    Quelle est la position de Monsieur le Ministre par rapport à ces constats de la FEBIAC? Partage-t-il l’ensemble de son analyse ?

    Comment sont organisées et gérées l’utilisation de ces panneaux et la communication des informations sur ces supports ?

    Une stratégie ou un plan d’actions existe-t-il ? Si oui, quel est-il ?

    Monsieur le Ministre envisage-t-il de réaliser une évaluation de l’utilisation et de l’impact de ce dispositif ?
  • Réponse du 21/10/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    La gestion dynamique vise à la plus grande fluidité du trafic et à sa sécurité au travers de divers mécanismes.

    Outre les panneaux à messages variables, on citera également le site Internet « Trafiroutes » et ses applications mobiles, gérés par le Centre Perex, la signalisation sur les chantiers qui a fait l’objet d’un renforcement dans le cadre du nouveau cahier des charges « Qualiroutes », et les messages distribués par 30 remorques qui viennent d’être acquises.

    La gestion du trafic se verra renforcée au terme d’une étude en cours en vue de l’optimalisation de la gestion des équipements électromécaniques du réseau routier structurant de la Wallonie confié à un consortium de bureaux d’études.

    Le projet a pour objectif, entre autres, d’introduire le concept d’ « autoroutes intelligentes et énergétiques », qui vise notamment à améliorer, dans le cadre d’une autosuffisance énergétique, l’information de l’ensemble des usagers et plus particulièrement des professionnels (surveillance des parkings par caméras, réservation des emplacements poids lourds, mais aussi tous les aspects de sécurité visant à préserver la qualité de nos autoroutes, tels que le pesage statique et dynamique des poids lourds en particulier).

    Depuis plusieurs mois, un autre groupe de travail étudie, par ailleurs, les pistes en vue d’une optimalisation de la récolte, du traitement et de la diffusion de l’« Infotrafic » via des partenaires extérieurs et en associant l’ensemble des professionnels actifs en matière d’information routière. Un projet pilote devrait aboutir dans les prochaines semaines.