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Les bornes téléphoniques le long des autoroutes

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 268 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 20/12/2013
    • de SAUDOYER Annick
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Si on emprunte régulièrement les autoroutes du pays, on peut en croiser des dizaines en un seul voyage. Je parle ici de ces bornes orange, qu'on appelle aussi bornes «télestrades», qui se trouvent tous les kilomètres le long de nos autoroutes et qui permettent d'appeler directement les secours en cas d'accident, de problème mécanique ou autre pépin.

    À l'heure où la grosse majorité de la population possède un téléphone portable et peut donc contacter les secours à tout moment, certains s'interrogent au sujet de l'utilité de ces bornes, les jugeant parfois obsolètes.

    N'oublions pas, toutefois, que tout le monde n'a pas encore de gsm, d'autant plus qu'il est généralement fortement déconseillé de l'utiliser au volant d'une voiture. Une panne de batterie est également vite arrivée... Et puis, si je ne me trompe pas, ces bornes permettent aux services contactés de localiser précisément d'où vient l'appel, ce que n'est pas toujours capable de faire avec exactitude une personne qui vient de subir le traumatisme d'un accident.

    Monsieur le Ministre peut-il me dire combien de bornes sont à la disposition des usagers sur le réseau wallon ?

    Dispose-t-il de données chiffrées par rapport à leur utilisation ? Y a-t-il eu une évolution au cours des dernières années ? Dans quelle région trouve-t-on les bornes les plus actives ? Estime-t-il que ces bornes ont encore leur utilité aujourd'hui ?

    Il n'est pas rare de constater des housses en plastique recouvrir l'une ou l'autre de ces bornes, comme ce fut récemment le cas à Genappe le long de la Nationale 25. Comment cela se passe-t-il au niveau de la réparation, mais aussi de l'entretien de ces bornes ? Cela coûte-t-il cher ? Comment les membres du SPW sont-ils informés de la défectuosité de l'une ou de l'autre de ces bornes ?
  • Réponse du 13/01/2014
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les bornes téléphoniques d’appel d’urgence sont installées tous les deux kilomètres le long de l’ensemble du réseau autoroutier et de certaines routes nationales (RN 4, RN 25). Cela représente un total de 950 bornes. Pour l’année 2013, 2601 appels téléphoniques, répartis sur l’ensemble du réseau concerné, ont transité via ces bornes. Ce chiffre est plus ou moins constant d’année en année.

    L’utilité de ces bornes est démontrée :

    - elles sont reliées directement au centre PEREX et une application informatique permet de prendre connaissance de l’appel, de le localiser, d’y répondre et d’encoder les informations y relatives ;
    - elles répondent aux besoins de l’usager (surtout étranger) qui ne sait pas toujours où il est et à qui il doit s’adresser en cas de problème.

    Les bornes téléphoniques font, chaque jour, l’objet d’un test de communication automatique depuis le centre PEREX et le système informatique de gestion des bornes fournit une carte du réseau indiquant en permanence la localisation de l’ensemble des bornes et leur état de fonctionnement.

    L’ensemble des bornes fait l’objet d’un entretien annuel : test et réglage électronique, nettoyage de la borne et des alentours, élagage éventuel de la végétation. Cet entretien fait l’objet d’un marché public attribué par la SOFICO. Son montant annuel est de l’ordre d’un million d’euros, variable en fonction des avaries (bornes détruites lors d’un accident de la circulation), du nombre de pannes et du remplacement périodique nécessaire de certains composants.

    Les bornes souffrant d’une panne ainsi que les bornes nouvellement installées et devant toujours faire l’objet d’un raccordement sont recouvertes d’une housse afin d’éviter qu’un usager ne tente de l’utiliser.