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L'étude des points d'arrêt de la SNCB en Wallonie

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2014
  • N° : 363 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 06/02/2014
    • de BAYET Hugues
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Une récente étude menée par le groupement “Navetteurs.be” a identifié les pires points d’arrêt wallons de la SNCB.

    Parmi les 191 points d’arrêt, 19 sont à rénover d’urgence.

    Cette étude, financée par la Cellule ferroviaire de la Wallonie, a pris en considération six critères (l’insalubrité, l’éclairage, le vandalisme, le fonctionnement des haut-parleurs, la hauteur des quais et l’état des abris) évalués selon leur état bon (vert), moyen (orange) ou mauvais (rouge).

    Celle-ci doit également permettre à la Cellule ferroviaire de la Wallonie de mieux cibler et objectiver les investissements à réaliser par la SNCB et Infrabel, le gestionnaire de réseau.

    Monsieur le Ministre peut-il me livrer son sentiment sur le résultat de cette étude ? A-t-il déjà eu un contact avec la SNCB à ce sujet ? Un plan d’investissement est-il prévu pour rénover ces 19 points d’arrêt ?
  • Réponse du 12/02/2014
    • de HENRY Philippe

    La Wallonie compte 191 PANG (points d’arrêt non gardés), qui complètent le réseau des gares ferroviaires. De longue date, l’administration wallonne cherche à obtenir des informations précises sur la situation de ces PANG, information que le Groupe SNCB n’a jamais communiquée de façon complète.

    De son côté l’association Navetteurs.be s’est légitimement préoccupée de la qualité de l’accueil de la clientèle dans ces PANG ; ne bénéficiant pas de personnel, la qualité de l’aménagement des points d’arrêt est en effet un facteur particulièrement important pour l’accès des voyageurs au service ferroviaire.

    C’est pourquoi j’ai tenu à réserver un accueil favorable à la demande de cette ASBL de bénéficier d’une subvention limitée (20.000 euros sur le budget 2013) pour visiter tous les points d’arrêt et les analyser.

    En quelques mois, la Région a ainsi eu accès à une information réclamée de longue date aux gestionnaires de ces infrastructures.

    L’administration wallonne, qui procède maintenant à l’analyse détaillée des données recueillies, a d’ores et déjà communiqué au groupe SNCB les résultats de cette étude en rappelant sa volonté d’ouvrir un débat constructif sur le sujet.

    En parallèle, l'honorable membre aura lu que, suite à la présentation à la presse des résultats de ses travaux par l’ASBL, la SNCB a annoncé sa volonté de procéder à des interventions urgentes pour la quinzaine de PANG les plus dégradés. En tout état de cause, je me réjouis de constater que des subventions aussi modestes arrivent à un tel résultat !