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La perte d'emplois engendrée par la fermeture éventuelle de la carrière de Lhoist

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2014
  • N° : 368 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 07/02/2014
    • de EERDEKENS Claude
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    « Lhoist : une fermeture engendrerait 468 pertes d'emploi », ainsi titrait « Vers l'Avenir » dans son édition du jeudi 23 janvier 2014 sous la signature de M. Laurent Guiot.

    Le même article fait état d'une réaction des organisations syndicales.

    Depuis, d'autres informations diffusées par la presse laissent apparaître que Monsieur le Ministre n'a pas écouté l'appel des organisations syndicales.

    Quelle est finalement la décision prise par Monsieur le Ministre dans ce dossier et quelle en est la justification ?

  • Réponse du 03/04/2014
    • de HENRY Philippe

    Comme l'honorable membre aura pu le constater, je me suis prononcé sur ce dossier.

    J’étais en effet saisi en recours d’une demande de permis de forage provisoire visant à étudier l’impact sur la source de la Tridaine et la qualité de l’eau d’un éventuel approfondissement futur de la carrière de la Boverie.

    Il s’agit d’un dossier où deux intérêts légitimes s’opposent avec, à la clé, des activités et de nombreux emplois.
    C’est une situation fréquente en aménagement du territoire, où il n’est pas nécessairement évident de combiner les différents attentes et projets.

    J’ai d’ailleurs rencontré les divers protagonistes de ce dossier dont les représentants syndicaux dans le cadre de l’instruction.
    J’ai cependant dû faire le constat dans ce dossier que des incertitudes subsistent quant à l’impact potentiel sur la qualité de l’eau et par-delà la qualité de la bière qui de surcroît est une bière trappiste renommée partout dans le monde. Ceci pour une exploitation carrière limitée à une durée de 20 ans.

    Se greffe une question de droit civil quant à la propriété de la source, un non-respect de certains préceptes d’une convention signée entre la ville de Rochefort, la société Lhoist et l’abbaye ainsi qu’une rupture de dialogue entre les parties.

    L’ensemble de ces éléments m’a conduit à la décision prise.

    Ceci étant il faut bien mesurer qu’il reste aujourd’hui 9 années d’exploitation sur le site, période qui doit être mise à profit par les parties pour examiner des pistes d’avenir qui ne peuvent mettre en péril la ressource et la production de la bière et qui par ailleurs aboutisse à une solution pour le carrier, sur ce site ou sur un autre. L’approfondissement de la carrière n’est sans doute pas la seule piste à envisager.