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Les nouvelles pratiques funéraires

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2014
  • N° : 219 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 20/02/2014
    • de BARZIN Anne
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville

    De nouvelles approches alternatives à la crémation existent, notamment à l’étranger. Il s’agit, d’une part, de l’aquamation et de la résomation notamment pratiquées en Grande-Bretagne ou aux Pays-Bas. Ces alternatives à la crémation utilisent l’eau plutôt que le feu et retournent le corps à la nature de manière plus naturelle, éthique et respectueuse de l’environnement. En effet, l’aquamation n’utilise que 10 % de l’énergie nécessaire à la crémation.

    Il s’agit, d’autre part, de la promession pratiquée en Suède. Cette technique consiste en la congélation du corps à l’aide d’azote liquide afin de le rendre friable. Le corps est ensuite placé sur une table vibrante et est réduit en poudre. Il est alors aisé d’en retirer les éventuels résidus métalliques avant de le placer dans une urne.

    Il apparaît bel et bien que ces nouvelles techniques semblent rencontrer les demandes d’un public de plus en plus nombreux en Région wallonne et présentent l’avantage d’être plus respectueuses de l’environnement que les techniques traditionnelles. En outre, ces nouvelles approches font déjà l’objet d’une réflexion en Flandre.

    Quelle est la position de Monsieur le Ministre par rapport à ces nouvelles techniques ?

    Lors de la discussion en commission relative à la modification du décret sur les funérailles et sépultures Monsieur le Ministre disait être ouvert au débat et prêt à évoquer ces techniques modernes. Une réflexion est-elle en cours sur la question ? Où en est-on actuellement ? Quelle suite envisage-t-il de donner à cette réflexion ?
  • Réponse du 01/04/2014
    • de FURLAN Paul

    Je ne constate pas, comme l'honorable membre le fait, un accroissement des demandes pour la résomation ou l’aquamation. Je n’ai, en effet, jamais été saisi d’une quelconque demande du public visant à la reconnaissance de ces modes de sépulture ou d’une société voulant se lancer dans de telles pratiques en Wallonie.

    Bien que je sois tout à fait ouvert au débat, je n’ai, en outre, jamais reçu d’information précise sur ces nouvelles pratiques ou techniques, de sorte que la réflexion n’a pas encore été entamée. Néanmoins, le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, en son article L1232-17 permet au Gouvernement de fixer tout nouveau mode de sépulture. Ainsi, une modification décrétale ne serait pas nécessaire pour reconnaitre ces modes de sépulture, si cela s’avérait nécessaire.

    L'honorable membre ne doit pas hésiter à me communiquer toute étude ou thèse dont elle disposerait.