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Les allocations familiales

  • Session : se2014
  • Année : 2014
  • N° : 48 (se2014) 1

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  • Question écrite du 17/09/2014
    • de KNAEPEN Philippe
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Monsieur le Ministre a exprimé, à l’occasion d’une réponse à la presse, son souhait de revoir le mécanisme des allocations familiales en remettant en cause le principe de progressivité ou encore en assurant que les montants ne varieraient pas en fonction des revenus.

    Pourrait-il préciser ses propos ?

    Peut-on attendre le respect strict de la logique d’un enfant égal un enfant ?

    Quel est le timing prévu pour ses réflexions sur le système actuel ?

    Monsieur le Ministre peut-il nous rassurer que les montants anciennement prévus par le Fédéral ne pâtiront pas du transfert de compétences et donc qu’une diminution n’est pas à prévoir ?
  • Réponse du 09/10/2014
    • de PREVOT Maxime

    La législature qui débute sera importante, et ce, entre autres, grâce à l'accueil de nouvelles compétences.

    Parmi celles-ci, les allocations familiales font l'objet d'une attention particulière de ma part.

    Je sais à quel point elles sont importantes pour les familles. C'est précisément pour cette raison que je ne souhaite pas agir dans la précipitation. Avec les acteurs du secteur, les représentants des familles et les gestionnaires paritaires, je prendrai le temps de réfléchir à des propositions qui consolident les principes qui me tiennent à cœur.

    Parmi ceux-ci, le principe de la cohésion sociale. Pour rappel, c'est par les cotisations sociales proportionnelles au montant du salaire et par l'impôt proportionnel aux revenus que sont financés les budgets et les actions qui relèvent de la sécurité sociale. La redistribution se fait de manière la plus égale possible, quels que soient les revenus de chacun.

    Je tiens aussi au principe d'un enfant égal un enfant. Les pistes de réflexion dans cette voie feront également l'objet d'une concertation avec les acteurs du secteur avant de présenter les propositions concrètes au gouvernement et au parlement.

    D'ici là, comme je l'ai déjà déclaré à plusieurs reprises, « les économies ne peuvent pas se faire sur le dos des familles au travers des budgets des allocations familiales. »

    La période transitoire prévue pour le transfert des allocations familiales sera mise à profit pour donner une orientation utile à l'avenir des allocations familiales au bénéfice de toutes les familles et de tous les enfants, en impliquant les acteurs du secteur et en collaborant avec l'administration fédérale actuellement chargée de la gestion.