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La pilule contraceptive et du lendemain distribuée par les centres de planning familial

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2014
  • N° : 126 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 28/11/2014
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    À l’occasion de ma question d’actualité du 8 octobre 2014 sur la pilule contraceptive et du lendemain distribuée par les plannings familiaux, Monsieur le Ministre a affirmé que c’était une annonce faite dans la précipitation par l’administration et que le Gouvernement wallon envisage de stopper la distribution des pilules contraceptives et du lendemain dans les plannings familiaux. De plus, il a expliqué que cette idée était en désaccord avec son opinion personnelle.

    Avec cette réponse, Monsieur le Ministre a calmé les ardeurs et il parait que tout le monde était satisfait.

    Une question orale de ma collègue Véronique Salvi qui vous a été posée à Monsieur le Ministre le 21 octobre sur le même sujet a tout de même laissé quelques craintes sur sa position. C’est pourquoi je ne peux toujours pas considérer ce chapitre comme clos et je dois lui poser quelques questions supplémentaires dans cette matière.

    Le groupe de travail qui a été installé pour examiner le sujet et ainsi faire des propositions a-t-il gagné en connaissances ? Si oui, comment se présentent ces propositions et comment Monsieur le Ministre les qualifie-t-il ?

    Monsieur le Ministre dit aussi qu'il a rencontré la fonctionnaire dirigeante du département de la santé après l’incident et qu’elle lui a donné ses éléments d’explication. Peut-il donc nous expliquer quel est son point de vue et si elle a changé d’avis après tout cela?

    De plus, dans sa réponse à Mme Salvi, Monsieur le Ministre parle des „optimalisations à envisager pour éviter que certains centres n’achètent un grand nombre de pilules et qu’ils fassent des stocks (...) et il faut également optimaliser les synergies avec les pharmacies elles-mêmes. “

    Comment veut-il atteindre ces „optimalisations“ et les synergies entre les plannings familiaux et les pharmacies et quelles démarches a-t-il déjà faites pour atteindre ces objectifs ?
  • Réponse du 19/12/2014
    • de PREVOT Maxime

    Le Groupe de travail installé dans le cadre de la pilule contraceptive et du lendemain, distribuée par les centres de planning familial, composé des représentants des fédérations de centres de planning, de l’association pharmaceutique belge, de l’administration et de mon cabinet, a ébauché une piste de travail respectueuse des besoins et des obligations de toutes les parties.

    Une nouvelle réunion de ce Groupe de travail est programmée dans les jours qui viennent. Sur la base des travaux réalisés par ce Groupe de travail, mon cabinet rédigera une circulaire d’information générale à l’intention aux centres de planning familial.

    Chacun reste bien conscient de la difficulté, surtout pour un public fragilisé, d'avoir accès à un moyen de contraception adapté et de la valeur ajoutée des centres de planning familiaux. Cela doit cependant se faire dans un cadre légal. L'objectif reste une accessibilité maximum à une contraception, c'est-à-dire une accessibilité financière et à la sécurité de la patiente.