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L'importante pollution aux hydrocarbures sur le canal Bruxelles-Charleroi à Pont-à-Celles

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 292 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 04/02/2015
    • de KNAEPEN Philippe
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Ce samedi 24 janvier 2015, mille litres de mazout se sont échappés dans le canal Bruxelles – Charleroi à hauteur de Pont-à-Celles. La protection civile est intervenue par la mise en place des barrages filtrants.

    Le service SOS-Pollution s’est rendu sur place et a constaté que la pollution s’étendait sur près de 300 mètres. Cette fuite émanait d’une cuve à mazout : les hydrocarbures se sont d’abord répandus dans une rivière, le Buzet, avant de déboucher dans le canal. La protection civile évalue à quelque mille litres le volume échappé dans la nature.

    Apparemment, la cause de cette fuite a été découverte cette fois. En cause, la vétusté d’une cuve à mazout …

    Ce dernier a transité par un étang, avant de se répandre dans le canal.

    La protection civile, de même que la Police de l’environnement ont déjà réalisé les constatations d’usage.

    Monsieur le Ministre pourrait-il me dire ce que ses services ont comme information sur le sujet ?

    Me confirme-t-il le caractère dramatique pour l’environnement de cette fuite ?

    Quelle est la procédure de suivi qui est enclenchée par la Région wallonne ?

    Ce type d’ accident est-il régulier en Wallonie ?
  • Réponse du 23/02/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    Cette question commence par une longue introduction sur laquelle je pourrais donner quelques correctifs, des détails supplémentaires de dates, heures, délais d’intervention, personnes contactées, actions entreprises dès le départ pour contenir la pollution, etc. Mais allons à l’essentiel.

    La cause de la fuite a été découverte, car l’habitant concerné a lui-même téléphoné au 100 pour signaler que sa citerne, de 2.500 litres, fraîchement remplie, fuit depuis des heures.

    On estime que 1.000 litres de mazout se sont écoulés du réservoir et qu’une bonne partie a été récupérée dans l’étang et dans le ruisseau. Le mazout qui a atteint le canal n’a pas été aperçu au-delà de Pont-à-Celles. On n’a pas déploré de mortalité de poissons.

    Pour répondre à l’une des questions, on ne peut donc considérer que cet incident représente un caractère dramatique pour l’environnement, même si l’étang situé à proximité de l’habitation a été le plus impacté par cet incident.

    Quant au suivi de l’incident, un procès-verbal a été rédigé par la direction de Charleroi du DPC à l’encontre du propriétaire de la citerne pour infraction avec les dispositions décrétales du Code de l’Eau. Une lettre recommandée lui a été envoyée confirmant les instructions données sur place, à savoir :
    - la vidange du réservoir et son remplacement par un neuf à double paroi ;
    - la prise en charge de l’absorbant saturé par un éliminateur agréé.

    Les épanchements de mazout sont généralement dus à des problèmes lors de la livraison, à du vandalisme ou du vol, ou encore à la défectuosité des installations de stockage. Selon le cas, le mazout peut se retrouver dans le sol, dans un égout qui aboutit souvent dans une station d’épuration publique ou dans un cours d’eau. Les rejets directs en cours d’eau sont les moins fréquents.