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L’état des lieux de l’économie selon l’OCDE

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 249 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 26/02/2015
    • de FOURNY Dimitri
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux, de la Ville, du Logement et de l'Energie

    En ce début du mois de février 2015, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a sorti son dernier rapport dressant un état des lieux de l’économie belge. Pour l’organisation, des réformes sont nécessaires dans notre pays pour soutenir la croissance et l’équité. Les dossiers qui y sont repris concernent, entre autres, les salaires, la fiscalité sur le travail, la TVA, les voitures de société ou encore le logement.

    Je voudrais revenir sur un point particulier qui m’interpelle dans le rapport. En effet, l’OCDE regrette que les subventions en faveur des investissements éco-énergétiques favorisent parfois des technologies inefficaces. Plus particulièrement, le rapport pointe le coût de l’énergie solaire.

    Monsieur le Ministre peut-il nous en dire plus sur cette analyse  ? Partage-t-il ces constats  ? Des pistes sont-elles envisagées par la Région wallonne afin d’orienter notre entité vers les recommandations de l’OCDE  ? Si oui, lesquelles  ?

  • Réponse du 11/03/2015
    • de FURLAN Paul

    Le rapport „Belgique OCDE 2015“ indique en effet « En outre, les subventions en faveur des investissements éco énergétiques favorisent parfois des technologies inefficaces par rapport aux coûts, comme l’énergie solaire (OCDE, 2011). »

    Nous constatons donc que l’OCDE fait référence à l’une de ses propres publications datant d’il y a quatre ans pour justifier cette affirmation.

    L'honorable membre conviendra avec moi qu’en Wallonie les mécanismes ont été revus à plusieurs reprises depuis cette époque. Ces différentes révisions concernent la suppression de la réduction d’impôt fédérale, mais également la suppression de la prime régionale en 2009 et la révision du mécanisme des certificats verts en 2014. Je rappelle toutefois que le soutien aux énergies renouvelables n’a pas pour unique objectif de réduire les émissions de GES même si elles y contribuent. En effet, ce soutien contribue à l’atteinte d’un objectif spécifique en part de renouvelable dans la consommation, objectif découlant des directives européennes.

    L’OCDE avait précédemment, en 2010, pointait que la filière solaire n’était pas la plus pertinente compte tenu notamment des conditions climatiques belges.

    Sur ce point, force est de constater que le solaire photovoltaïque n’est pas la technologie renouvelable qui offre le meilleur rendement en Belgique. Mais les coûts ont baissé de manière substantielle depuis cette époque. En effet, entre 2008 et 2014, les couts pour une installation photovoltaïque de puissance inférieure à 10 kw ont été divisés par 3. Dans une moindre mesure, on constate la même évolution pour les grandes installations.

    Néanmoins, la Belgique ne bénéficiant d’aucun potentiel exceptionnel, c’est bien la combinaison la plus équilibrée possible des différentes sources d’énergies renouvelables et conventionnelles qui nous permettront, à la fois, d’atteindre nos objectifs européens, mais surtout d’améliorer notre indépendance énergétique, la sécurité d’approvisionnement de nos concitoyens et de nos entreprises, et ce, au prix le plus accessible.