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La pose d'un miroir parabolique sur la chaussée du Roeulx à Mons

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 342 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 04/03/2015
    • de MARTIN Nicolas
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Les riverains du quartier Vérapaz à Mons, réunis en comité de quartier, m'ont fait part d'une demande concernant l'installation d'un miroir parabolique au débouché de la chaussée du Roeulx, face à l'école communale dite de "la bruyère", endroit où la visibilité est sensiblement réduite pour les automobilistes voulant rejoindre la chaussée au sortir du quartier.

    Depuis le 1er janvier 2015, la chaussée du Roeulx (RN 538) est devenue une voirie régionale, rendant, selon les informations transmises par la police de Mons-Quévy, impossible une installation de ce type compte tenu de la politique suivie par le SPW.

    C'est pourquoi je me permets d'interpeller Monsieur le Ministre à ce sujet. Quelle est la position de ses services quant à ce type d'installation ? Est-il possible de rencontrer la demande des citoyens ? Si la réponse devait être négative, quelles sont les alternatives envisageables afin de renforcer la visibilité et la sécurité à cet endroit de la RN 538 ?
  • Réponse du 18/03/2015
    • de PREVOT Maxime

    La pose d’un miroir parabolique est envisagée lorsqu’aucune autre possibilité n’existe afin de maintenir une visibilité correcte sur le trafic circulant sur l’axe principal.

    En effet, un miroir n'offre pas une qualité de vision parfaite en cas d'intempéries (gel, humidité, …) lors desquelles ce mobilier devient inopérant. Par ailleurs, le champ de vision peut être une source d'erreur d'appréciation de la distance d'approche d'un automobiliste circulant sur la voie principale et mettre en danger un conducteur qui sortirait du quartier.

    Dans le cas mentionné, la visibilité est tout à fait bonne au débouché de la voirie transversale. Je m’étonne donc de cette demande concernant cette voirie qui était, jusqu’il y a peu, provinciale. Des renseignements obtenus par l’administration, il semble que, tant la Province, que la zone de Police se sont exprimées en défaveur de ce placement de miroir.

    Néanmoins, si la ville estime que ce type de mobilier est vraiment nécessaire à cet endroit, une demande peut être introduite auprès de la direction des Routes de Mons qui la fera analyser au sein de la Commission provinciale de Sécurité routière. La ville aura dès lors toute l’opportunité d’y défendre son point de vue afin que les membres puissent émettre un avis en toute connaissance de cause.