Le "risk sharing" comme soutien aux nouvelles lignes aériennes

• Session : 2014-2015
• Année : 2015
• N° : 354 (2014-2015) 1

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• Question écrite du 09/03/2015

  • de MARTIN Nicolas
  • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal
  
  Les responsables de Liege Airport et de Meusinvest ont récemment lancé un fonds de compensation aux risques de lancement de nouvelles lignes aériennes baptisé Start Air.
  
  Ce mécanisme d'investissement consiste en un fonds privé doté de 1 million d'euros de capital, dédié au partage de risques concernant le lancement de lignes aériennes lors de leurs deux premières années d'existence. L'idée de l'aéroport est de pouvoir intervenir partiellement pour compenser les pertes des compagnies liées aux premières années d'exploitation.
  Ce système incitatif ne constitue par ailleurs pas une aide publique, le fonds étant mis sur pied par une société privée dont le rendement est basé sur un ROE de 14,77 % en sept ans, selon le directeur général de Meusinvest. Le fonds est d'ailleurs ouvert à d'autres candidats actionnaires, preuve supplémentaire de son caractère privé. Le principe a par ailleurs déjà été validé par la Commission européenne au sujet d'autres aéroports européens.
  
  Ce mécanisme innovant en Wallonie et en Belgique semble de nature à pouvoir inciter de nouvelles compagnies aériennes à opter pour les aéroports wallons, en réduisant les risques liés au développement de nouvelles liaisons aéroportuaires.
  
  Ainsi, ce mécanisme innovant me semble clairement aller dans le sens d'un accroissement de l'offre et du développement des aéroports wallons. Quelle est la position de Monsieur le Ministre sur ce type de mécanisme ? Le Gouvernement compte-t-il inciter l'aéroport de Charleroi à se doter de ce type de mécanisme, particulièrement intéressant dans le cadre du transport de passagers ?

• Réponse du 25/03/2015

  • de DI ANTONIO Carlo
  
  Le management de BSCA, en charge du développement commercial, m’a informé que si ce type de mécanisme pouvait être lui applicable, il ne manquerait pas d’y recourir pour autant qu’il puisse trouver un partenaire.
  
  Par ailleurs, il est à noter que BSCA est soumis à des contingences plus restrictives, eu égard aux normes européennes notamment en raison du nombre de passagers transportés.