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Les demandeurs d'emploi non diplômés

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 159 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 20/03/2015
    • de JEHOLET Pierre-Yves
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de l'Emploi et de la Formation

    Nous savons que sur les 249.295 demandeurs d’emploi indemnisés, 118.350 ont au maximum leur diplôme de l’enseignement secondaire du second degré.

    Parmi ceux-ci, combien n’ont pas ce diplôme du deuxième cycle ou équivalent ?
  • Réponse du 15/04/2015 | Annexe [PDF]
    • de TILLIEUX Eliane

    Le chiffre de 249.295 demandeurs d’emploi inoccupés, relève des données arrêtées au 31 décembre 2014 telles que fournies par les services de l’analyse du marché de l’emploi et de la formation du FOREm.

    La Wallonie (hors Communauté germanophone) comptait, à la fin décembre 2014, 118.350 demandeurs d’emploi inoccupés ayant, au maximum, un diplôme de l’enseignement secondaire du second degré. Parmi ces personnes, 60.662 demandeurs d’emploi inoccupés disposent uniquement d’un diplôme de l’enseignement primaire et/ou secondaire du premier degré. Seuls 57.688 demandeurs d’emploi inoccupés disposent de leur diplôme de l’enseignement secondaire du deuxième degré.

    Néanmoins, l’analyse du tableau des demandeurs d’emploi inoccupés par type d’études nous montre, notamment, que le nombre de demandeurs d’emploi inoccupés disposant uniquement du diplôme de l’enseignement secondaire du deuxième degré est en diminution depuis le mois de juin 2014.

    Par ailleurs, l’étude relative à l’insertion des jeunes demandeurs d’emploi en Wallonie, réalisée par le FOREm en 2013 (Le Forem, l'INSERTION AU TRAVAIL DES JEUNES DEMANDEURS D'EMPLOI WALLONS SORTIS DE L'ENSEIGNEMENT EN 2013, septembre 2014), montre clairement le lien entre un faible niveau d’études et des difficultés d’insertion dans l’emploi. En effet, les personnes avec le moins bon taux d’insertion proviennent de l’enseignement primaire et secondaire du premier degré (22,9 %) et du deuxième degré (35,5 %). À l’inverse, les jeunes demandeurs d’emploi avec les meilleurs taux d’insertion sont issus de l’enseignement supérieur (65,5 %) ou de l’apprentissage (66,2 %).

    L’emploi des jeunes constitue une priorité pour le Gouvernement wallon. La Déclaration de Politique régionale wallonne met la priorité sur la mise en œuvre et l’amplification du dispositif de la « Garantie jeunes », en Wallonie, qui, dans l’esprit de la recommandation européenne, vise à offrir à tous les jeunes au sortir des études un stage, un emploi ou une formation au plus tard quatre mois après leur inscription, avec une attention particulière donnée aux moins diplômés et aux jeunes éloignés du marché du travail.

    La dynamique de la Garantie jeunesse, d’ores et déjà initiée au FOREm, devra notamment permettre une adaptation des méthodologies et des techniques d’accroche des jeunes dans l’accompagnement individualisé, avec un mode d’accompagnement adapté à ces générations, caractérisées par une recherche constante de connectivité, de flexibilité et de souplesse.

    Cette démarche demande un investissement important dans les modes de communication avec les jeunes qui devront être davantage orientés vers les médias sociaux, les SMS, le téléphone – canaux beaucoup plus souples et réactifs.