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La priorisation des chantiers du plan Infrastructures

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 404 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 24/03/2015
    • de JEHOLET Pierre-Yves
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Il y a quelques années, vu l’état désastreux de son réseau routier, la Wallonie a concocté un plan route qui se composait initialement de 575 dossiers pour un montant de 796 millions d'euros. Effet d’annonce ou manque de réalisme ? L’enveloppe, on le sait, a été bien moindre et a finalement atteint 500 millions d'euros.

    Par ailleurs, une étude de 600 000 euros a été confiée à la société Arcadis pour établir un tableau de priorités concernant la réparation et la réhabilitation du réseau structurant. Mais, comme l’a constaté la Cour des comptes il y a quelque temps, lors de la mise en œuvre réelle des chantiers, l’ordre de priorité des travaux établi par ce plan route n’a pas été suivi, ce qui a réduit très fortement la plus-value de la méthode Arcadis pourtant rémunérée à cette fin.

    Le plan Infrastructures de Monsieur le Ministre a dans ses objectifs de parfaire la dynamique du plan Routes premier du nom en intégrant les tronçons qui demandent encore des améliorations. Dans ce cadre, je souhaiterais avoir plus d’informations concernant la méthode de travail utilisée dans l’élaboration de ce nouveau plan. Monsieur le Ministre souhaite-t-il une nouvelle fois faire appel à une société extérieure ou à l’un ou l’autre service de son administration? Le cas échéant, a-t-il une estimation des coûts générés par ce type de réflexion? Comment va-t-il prioriser les différents projets ?
  • Réponse du 15/04/2015
    • de PREVOT Maxime

    Comme l'honorable membre le souligne à juste titre, mon Plan Infrastructures comportera, entre autres, un volet de continuation des actions entreprises sur le réseau structurant, mais le réseau secondaire ne sera pas oublié, loin s’en faut.

    En quelques mots, la méthode de travail appliquée par la DGO1 consiste à faire, dans un premier temps, un relevé le plus exhaustif possible des besoins sur tout le réseau, tant autoroutier que routier. On en dénombre environ 3000. Il s’agit donc bien d’une étude réalisée par l’administration en concertation avec mon Cabinet,

    Ceux-ci sont alors comparés en regard du bénéfice en matière de sécurité routière, d’amélioration de traversées urbaines, d’amélioration de l’état des revêtements, d’extensions de réseau et de voiries permettant le développement de l’emploi, d’éclairage et de signalisation tricolore, de rénovation d’ouvrages d’art, d’aménagements destinés aux piétons, cyclistes et PMR, de routes intelligentes et de télécoms, de lutte contre le bruit, de covoiturage et aires autoroutières, de bassins d’orage et d’intégration paysagère.

    Il s’agit donc d’intégrer, pour chaque projet, tous ses aspects afin d’envisager des interventions globales.

    La priorisation se fera ensuite sur base de cette analyse de laquelle découlera une programmation pluriannuelle 2016-2019. Cette dernière intégrera les délais d’études, d’obtention de permis, d’expropriation le cas échéant ainsi que des contraintes de compatibilité des différents chantiers entre eux.

    Ce processus est en cours depuis plusieurs mois au sein de mon administration la DGO1, mobilisant tant les directions territoriales que les directions sectorielles en regard de leur domaine d’activité technique.

    Les résultats sont attendus pour la fin de cette année.