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La maladie de Parkinson

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 460 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 20/04/2015
    • de KNAEPEN Philippe
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Le 11 avril a été déclarée journée mondiale de la maladie de Parkinson ; cette maladie qui touche plus de 6 millions de personnes dans le monde et 30 000 de nos concitoyens wallons.

    Toutes les études scientifiques prévoient une augmentation considérable des personnes touchées par cette maladie dans les prochaines décennies. La lutte contre cette maladie est l’un des plus grands défis sanitaires qu’il nous faudra relever. Outre les traitements médicamenteux ou chirurgicaux, les structures de soins adaptées et spécifiques constituent également un enjeu.

    Monsieur le Ministre peut-il me dire quelle est sa stratégie pour la législature concernant la maladie de Parkinson ? Quelles sont les nouvelles actions qui vont être entreprises par l’AWIPH ? Combien de personnes sont atteintes de cette maladie en Wallonie ? De nouvelles structures de soins spécifiques à ces patients vont-elles voir le jour ? Quelles actions ont été organisées en cette journée mondiale de la maladie de Parkinson ?
  • Réponse du 12/05/2015
    • de PREVOT Maxime

    La journée du 11 avril, journée mondiale de la maladie de Parkinson, a été marquée par la tenue d’une conférence organisée par l’Association Parkinson dont le siège social est implanté à Namur. Cette année, l’intérêt s’est porté sur les approches non médicamenteuses et, plus particulièrement sur la psychomotricité, activité qui permet aux personnes de maintenir leur qualité de vie.

    L’association Parkinson dispose d’antennes sur l’ensemble du territoire wallon, antennes qui ont pour objectifs d’accompagner et d’orienter vers des professionnels les personnes vivant des difficultés psychologiques, relationnelles ou affectives, d’informer sur les différents aspects de la maladie de Parkinson (de nombreux rencontres et débats sont organisés), de donner des précisions sur la législation sociale en matière de handicap (AWIPH, INAMI, etc.), de guider vers les structures les plus adaptées et d’apporter un soutien par téléphone.

    L’accompagnement des personnes atteintes de la maladie de Parkinson qui présentent une dégénérescence neurologique est, quant à elle, plus complexe. Beaucoup de familles, de proches, mais aussi de professionnels du domicile, sont assez dépourvus dans la prise en charge de ces personnes.

    Mais, à l’aspect plus somatique de la maladie, viennent aussi s’ajouter des problématiques cognitives plus difficiles à gérer. C’est pourquoi il serait pertinent, au regard d’expériences menées dans d’autres pays européens comme la France, que la Wallonie réfléchisse à une approche mieux intégrée des différents aspects liés aux démences et aux maladies associées comme les maladies neurodégénératives : le secteur public et le secteur associatif doivent également pouvoir s’associer autour d’objectifs communs ou complémentaires.