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La réhabilitation du site des laminoirs de la Rochette à Chaudfontaine

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 615 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 29/06/2015
    • de JEHOLET Pierre-Yves
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Le 16 avril 2005, vous avez mandaté la SPAQuE pour l’évacuation des produits dangereux qui se trouvaient encore sur le site des « Laminoirs de la Rochette » à Chaudfontaine, suite au constat très inquiétant dressé par le DPC et la SPAQuE.

    Ont été découverts des déprédations dont notamment la vidange de bains de galvanisation à même le sol, de nombreux produits chimiques dangereux totalement accessibles dans et hors des bâtiments, mais également des matériaux susceptibles de contenir de l’amiante.

    Le site présentant un danger certain pour l’environnement et la santé, la SPAQuE a donc été chargée dans un premier temps de mettre en place un système de gardiennage et de procéder ensuite à sa sécurisation en évacuant toutes les substances dangereuses répertoriées sur celui-ci. 141 tonnes de produits chimiques auraient été évacuées.

    Puis-je, dans ce cadre, demander à Monsieur le Ministre quel sera le coût de ces mesures d’office opérées par la SPAQuE ?

    Un recours est-il envisageable contre les gestionnaires et/ou propriétaires du site ? Des infractions pénales commises à l’époque pourraient-elles permettre à la SPAQuE de se retourner contre ceux-ci ?
  • Réponse du 16/07/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le 15 avril 2015, j’ai donné mandat à SPAQuE pour intervenir en urgence sur le site « Laminoirs de la Rochette » à Chaudfontaine, friche à l’abandon depuis février 2014, après avoir été averti que le site avait fait l’objet de déprédations, dûment constatées par le Département de la Police et des Contrôles de la DGO3. En particulier, des bains de galvanisation contenant notamment de l’acide sulfurique avaient été déversés à même le sol et, probablement, dans un bief de la Vesdre s’écoulant sous les bâtiments.

    Dès le 17 avril, SPAQuE a placé le site sous gardiennage et a commencé à intervenir sur le site. Dans un premier temps, les diverses cuves présentes sur le site ont fait l’objet de prélèvements afin d’en identifier le contenu avant regroupement et évacuation.

    Au total, c’est un peu plus de 141 tonnes de produits polluants (bains de galvanisation, poudres colorantes, produits chimiques, etc.) qui ont été évacuées vers trois centres de traitement wallons.

    Le coût de l’intervention de SPAQυE, comprenant les coûts de prise en charge et de traitement des déchets ainsi que le gardiennage, s’élève provisoirement à 103.563,94 euros TVAC.

    La société qui gérait ce site est en faillite depuis 2014 et est sous curatelle. La facture de cette intervention sera communiquée au curateur du dossier.

    Par ailleurs, le curateur vient de manifester son accord pour la vente du site à SPAQυE pour l’euro symbolique ; ceci permettra de réaliser sa réhabilitation complète dans le cadre du Plan Marshall 2.vert et de le revaloriser économiquement.