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Le projet d'arrêté du Gouvernement wallon visant à assurer la protection des zones de captages d'eau dans le cadre des activités de sports moteurs encadrées

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 618 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 29/06/2015
    • de JEHOLET Pierre-Yves
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Quelles sont les régions identifiées spécifiquement et qui répondent à ces critères d’organisation d’activités de sports moteurs dans les zones de prévention de captage ?

    Dans le cadre de la présentation de ce projet, Monsieur le Ministre rappelle qu’une seule goutte d’hydrocarbure pollue jusqu’à 1000 litres d’eau.

    Pourquoi limiter exclusivement cette interdiction aux activités de sports moteurs encadrées alors que, justement, dans ces cas spécifiques, les mesures d’intervention spécifiques sont prévues en cas d’accident pouvant mener à une éventuelle pollution ? N’est-on dès lors pas face à une interdiction qui vise exclusivement l’organisation d’un événement spécifique ?
  • Réponse du 07/07/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    Il faut d’abord préciser que l’interdiction visée dans le cadre du projet d’arrêté du Gouvernement wallon ne vise pas l’organisation d’un événement spécifique. Ces mesures ont été proposées pour encadrer toutes les zones de prévention arrêtées par le Gouvernement.

    Il est parfaitement compréhensible que des mesures de protection particulière soient nécessaires dans ces zones de prévention. Il faut, en effet, garantir l’approvisionnement en eau sur le plan qualitatif et quantitatif. À cette fin, il est nécessaire de mettre en place une gestion préventive des risques sanitaires.

    Il est vrai qu’il existe, dans le cadre de telles activités, des mesures d’intervention spécifiques en cas d’accident. Cependant, il ne me parait pas suffisant d’intervenir après qu’un accident se soit produit et donc après qu’une pollution n’ait été éventuellement engendrée. Il faut au contraire limiter les risques qu’un tel accident survienne dans ces zones. D’ailleurs, l’efficacité de ces mesures d’intervention pose question. À cet égard, le « Spa Rally 2015 » reste un bon exemple. L’étape de Barisart – du nom de la source d’eau souterraine – a dû être neutralisée suite à une violente sortie de route d’un des concurrents. Cet accident a occasionné une pollution traitée partiellement le jour même, puis davantage le lendemain. Des analyses ont été réalisées, les résultats ne sont pas encore connus.