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Les chiffres de la sécurité des deux roues

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 717 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 10/07/2015
    • de MARTIN Nicolas
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Ce week-end, une nouvelle action a été menée par la Fédération belge des motards sur les routes de Wallonie et de Bruxelles, dans le but de mettre en lumière les dangers inhérents à la circulation en deux roues sur des routes dégradées. 

    Pour ce faire, les motards présents ont utilisé des marquages de couleur afin de signaler les endroits problématiques sur nos chaussées. 

    Lors de la dernière campagne du même type menée par le FBMC en février dernier, Monsieur le Ministre avait répondu, à une question écrite de mon collègue Edmund Stoffels, regretter ces opérations médiatiques qu'il ne trouvait "ni opportunes, ni constructives". 

    Si le caractère médiatique de ces opérations peut être discuté, il n'en reste pas moins que le relevé des zones dites dangereuses relève des missions dévolues à la FBMC. 

    Par ailleurs, la multiplication de ces opérations doit a minima nous faire nous interroger sur l'adéquation entre les moyens techniques et financiers mis au service du règlement de ces problèmes et les besoins réels rencontrés sur le terrain.

    Ainsi, quels sont les moyens alloués non seulement à la réparation des routes sur base des constatations émises par la FBMC, mais également alloués à la sécurité des deux roues d'une manière générale ? En termes de pourcentages, quelle proportion de problèmes signalés a pu être résolue par les services de Monsieur le Ministre depuis le début de la législature ? 

  • Réponse du 03/08/2015
    • de PREVOT Maxime

    Prochainement, mon administration conviera la Fédération belge des Motards en Colère (qui devrait se rebaptiser prochainement « Fédération belge des Motards concernés ») à une réunion de suivi de l'octroi de la subvention pour de la sensibilisation en matière de sécurité routière et d'évaluation des actions menées par l’association.

    En prévision de ce travail, je vais une nouvelle fois attirer l’attention des responsables de la fédération sur l'article 2 de la convention signée conjointement entre la Région wallonne et celle-ci : " 2. relever avec précision les sections dégradées sur le réseau routier régional, et qui posent des problèmes de sécurité urgents pour les motards (stabilité du deux-roues en courbe, orniérage, punch out, fluage). L’Association procédera sur base de la cartographie officielle du réseau de la Région wallonne, disponible via l’adresse internet (...) ".

    Cette méthode doit être favorisée, dans un but constructif, plutôt que les techniques de "tagage" sur la voirie qui, même si je ne conteste pas qu'elles proviennent d'une réelle volonté d'améliorer l'état de nos routes, restent dangereuses et non reconnues réglementairement. De plus, les tableaux reprenant les sections dégradées et leur référencement permettront davantage de lisibilité au Service public de Wallonie.

    Au niveau des interventions sur les réseaux routiers et autoroutiers, il m’est impossible de les dénombrer tant elles sont importantes, quotidiennes sur l’ensemble du territoire de la Wallonie et, dans certains cas, répétitives (entretien global, interventions en urgence, réhabilitation, …).