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Les partenariats sollicités par l'intercommunale IMIO

  • Session : 2014-2015
  • Année : 2015
  • N° : 518 (2014-2015) 1

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  • Question écrite du 10/07/2015
    • de DUPONT Jean-Marc
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux, de la Ville, du Logement et de l'Energie

    Le Directeur général d'IMIO, Frédéric Rasic, a récemment déclaré qu'IMIO devait être considéré comme "un acteur public pour le public, sans discrimination et sans concurrence". Il considère également que les organismes privés doivent considérer IMIO comme une opportunité d'accès au marché wallon et comme un interlocuteur industriel compétent, par le biais duquel les technologies innovantes peuvent engendrer une meilleure gouvernance.

    M. Rasic estime donc qu'IMIO doit bénéficier d'une reconnaissance régionale en tant que partenaire public. Il souhaite donc que l'intercommunale participe à la mise en oeuvre de normes de simplifications, à la définition d'un cadre d'interopéralité wallon et aux choix technologiques pour assurer une stratégie globale intégrant le niveau local et régional.

    Il souhaite également qu'IMIO collabore avec la DTIC (Direction de l'architecture et de la sécurité informatiques), l'eWBS (service de simplification administrative de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles) et avec les groupes de travail régionaux validant les stratégies concernant les pouvoirs locaux.

    Monsieur le Ministre est-il favorable à la participation d'IMIO dans les groupes de travail régionaux validant les stratégies concernant les pouvoirs locaux et à sa collaboration avec la DTIC et eWBS ? Dans l'affirmative, quelles sont les procédures à mettre en oeuvre pour arriver à ces objectifs ?
  • Réponse du 07/09/2015
    • de FURLAN Paul

    IMIO est la conséquence du rapprochement des initiatives « Qualicité » et « CommunesPlone » portées par des autorités locales. Outre les dix villes et communes fondatrices, les prises de participations ont été ouvertes aux autres pouvoirs locaux.

    L’objectif était de travailler sur la mutualisation des développements informatiques, c’est-à-dire, les développements communs entre entités, la promotion de l’usage des logiciels libres, le partage de connaissances, de méthodologies, de ressources, de pratiques et d’outils. À travers la création d’IMIO nous renforcions également le poids des pouvoirs locaux dans le secteur de l’informatisation face à un monopole de fait, résultat de la fusion d’Adehis et de Stésud.
    La reconnaissance d’IMIO en tant que partenaire public se fait donc naturellement.

    J’ai particulièrement veillé à ce qu’IMIO participe aux groupes de travail régionaux portant sur des stratégies informatiques globales intégrant niveaux local et régional. Soyons clairs, il n’appartiendra pas à IMIO de définir les stratégies, je reste juste en parfaite cohérence avec ma méthode de travail depuis 2009, à savoir la concertation avec les partenaires en toute transparence.

    Ainsi, très concrètement aujourd’hui, nous collaborons avec IMIO dans le cadre de plusieurs groupes de travail, notamment ceux portant sur la simplification administrative et l’informatisation des pouvoirs locaux.

    À ce jour, je pense pouvoir affirmer qu’Imio couvre la fonction que les pouvoirs locaux lui confèrent, celle de « syndicat technologique », représentant 250 membres publics qui participent par ce biais aux décisions stratégiques de la région.