/

Les cellules d'éducation et de prévention routière

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 5 (2015-2016) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 30/09/2015
    • de JEHOLET Pierre-Yves
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Dans le cadre de la sixième réforme de l’État, de nombreuses compétences en matière de mobilité et de sécurité routières (notamment l’éducation à la sécurité routière) ont été transférées du Fédéral vers les Régions. De ce fait, depuis le 1er janvier 2015, certains besoins des Cellules d’éducation et de prévention routière (CEP) font l’objet d’un transfert de l’IBSR vers le Service public de Wallonie (SPW) en principe au niveau de la DGO2, la Direction générale Opérationnelle de la Mobilité et des Voies hydrauliques.

    Dans ce cadre, je souhaiterais savoir où les services de Monsieur le Ministre en sont par rapport à la régionalisation de cette matière, quelles modalités envisage-t-il ? De plus, qu’en est-il du financement de ces cellules qui étaient, en grosse partie, alimentées par l’IBSR (charroi de véhicules, matériel de piste d’éducation et de cours, principalement) ? Sur quels budgets opéreront les CEP wallonnes? Peut-il avancer un calendrier pour ce volet de la sixième réforme de l’État ?

    En effet, la fin de l’année approchant, des incertitudes demeurent quant à la viabilité opérationnelle des CEP si celles-ci ne connaissent pas les moyens dont elles disposent pour remplir les missions qui leur ont été allouées. Enfin, il est également important de rappeler le rôle essentiel que ces policiers jouent dans les écoles pour sensibiliser les jeunes à une conduite responsable.
  • Réponse du 16/10/2015
    • de PREVOT Maxime

    La police fédérale dispose d'un service dénommé Cellules d'éducation et de prévention (CEP). Si la police consacre du personnel à ces tâches, le matériel et les frais de fonctionnement sont pris en charge par les régions, anciennement par l'IBSR.
    Cette reprise du matériel et des frais de fonctionnement par la région a nécessité des adaptations administratives et budgétaires qui se finalisent par le projet de Décret sur les fonds budgétaires présentés en commission ce 13 octobre avant sa présentation en séance plénière.

    La formation et l'éducation à la mobilité et la sécurité en milieu scolaire sont une mission confiée à la DGO2, Direction générale opérationnelle de la Mobilité et des Voies hydrauliques, qui, budgétairement, dispose désormais du fonds de la sécurité routière. Ce fonds permet de couvrir les dépenses relatives aux actions de sensibilisation et d'éducation à la sécurité routière.

    Par sa question, l'honorable membre me permet de mettre en évidence les Cellules d'éducation et de prévention (CEP) de la police fédérale. Leur travail est remarquable et de qualité. Chaque année, ils touchent près de 45 000 enfants du primaire ou du secondaire de Wallonie. En outre, ils gèrent la disponibilité des voitures tonneaux qui sont de bons outils de sensibilisation à l'utilité du port de la ceinture.

    Qu'ils soient remerciés pour leurs actions, car toutes ces actions, petites ou grandes, sont importantes pour atteindre l'objectif que nous nous sommes fixé, à savoir réduire de 50 %, soit moins de 200 décès sur les routes wallonnes d'ici 2020.