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La réparation tardive des routes

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 17 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 30/09/2015
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Selon un de nos chers collègues, membre de la majorité, les routes en Wallonie sont souvent rénovées trop tardivement, ce qui englobe des couts supplémentaires. Les routes sont tellement abimées qu’il faut tout à fait les restaurer. Attendre trop longtemps engloberait, selon lui, des couts de réparations nettement supérieurs.

    Monsieur le Ministre est-il conscient de ce phénomène ? Y a-t-il des chiffres qui peuvent confirmer cette affirmation ?

    Quelles sont les mesures qu’il peut prendre afin d’éviter cette perte inutile de recettes publiques ?

    N’est-ce pas aussi un problème des sociétés de constructions routières ? Monsieur le Ministre pense-t-il qu’une prolongation de la garantie sur des travaux routiers serait une solution positive ?
  • Réponse du 21/10/2015
    • de PREVOT Maxime

    Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’exprimer à plusieurs reprises, notamment en réponse aux questions du Député E. Stoffels, ma volonté est effectivement d’entretenir les voiries de façon à limiter les dégradations et donc les coûts de reconstruction complète.

    En matière de route, il y a trois niveaux d’intervention :
    * Entretien cyclique ordinaire tel que le rebouchage de nids de poule ou de réparation localisée
    * Entretien préventif lourd tel que le remplacement des couches supérieures
    * Entretien curatif lourd tel que la réparation de la totalité du coffre de la voirie.

    Les trois types d’intervention sont menées en fonction de l’état de la voirie et ma volonté est de mettre en œuvre une vraie politique proactive en la matière ; dans les trois volets.
    J’ai déjà eu l’occasion de le présenter.

    En matière budgétaire, cela demande des moyens conséquents que j’ai, en partie, pu dégager au travers des crédits « ordinaires » (SOFICO et DGO1), mais aussi extraordinaires tels que le plan infrastructures. Toutefois, il faut avouer que les besoins sont supérieurs aux moyens disponibles.

    En ce qui concerne la garantie sur les travaux, je rappelle qu’elle a été augmentée puisqu’elle est passée de 3 à 5 ans lors de l’arrivée du cahier des charges type « Qualiroute » en 2012.