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La faillite de Belovo

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 12 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 30/09/2015
    • de FOURNY Dimitri
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, de l'Industrie, de l'Innovation et du Numérique
    Le groupe wallon BNL Food – Belovo –, qui compte sept sociétés en Belgique, a fait aveu de faillite en juillet dernier.

    Outre la perte d’un réel fleuron technologique wallon qui est à déplorer, c’est évidemment une catastrophe sociale pour les travailleurs qui y étaient actifs.

    Toutes les pistes ont-elles été envisagées ? Combien d’emplois sont concernés ?

    Quelles solutions mettre en place pour ces travailleurs ? Quelles perspectives pour l’avenir ?

    Selon les informations à disposition, une reprise de tout ou partie des activités reste possible. Monsieur le Ministre confirme-t-il ces informations ?

    Des pistes sont-elles envisagées ?

    Des potentiels acquéreurs se sont-ils manifestés ?
  • Réponse du 26/10/2015
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Le groupe Belovo, constitué de plusieurs sociétés, était actif dans trois branches principales, toutes liées à l'œuf.

    Ces branches étaient liées économiquement, en raison de l'exigence des banques créancières du groupe de centraliser la plus grande partie des opérations financières dans un seul compte, ouvert au nom de la société holding BNL Food SARL.

    Lorsque ce groupe, en manque de liquidités, a sollicité une procédure de redressement judiciaire, les sociétés concernées ont demandé au Tribunal de les autoriser à compenser les comptes qui les liaient, ce qui a été refusé.

    Aucun repreneur ne s'étant présenté, le groupe a dû demander la fin de la procédure de redressement judiciaire et faire aveu de faillite de toutes les sociétés concernées. Les 35 travailleurs, répartis en Wallonie, en Flandre et au Grand-Duché, ont donc été licenciés mi-juillet.

    L’une des branches d'activités, comprenant la vente de la nourriture et la distribution des œufs Colombus, était rentable. Elle a été poursuivie, nonobstant la faillite et il semble qu'au moins un amateur se présentera en vue de sa reprise.

    Belovo a été refinancé à plusieurs reprises par ses actionnaires, dont faisait partie la Région. Par ailleurs, les dirigeants du groupe ont négocié pendant plus de deux ans avec un investisseur privé qui envisageait de prendre une participation majoritaire. Malheureusement, ces négociations n'ont pas abouti et, la situation du groupe Belovo empirant, l'espoir de voir un investisseur intervenir a diminué.

    Il semble cependant que la direction ait rencontré plusieurs repreneurs potentiels de certains éléments. Ils seraient à présent en relation avec le curateur.

    La SOGEPA a pris contact avec ce dernier. Il n’a pas souhaité à ce stade introduire de demande d’intervention.