/

L'impact de "Airbnb" et de ce type d'économie collaborative sur le tourisme en Wallonie

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 16 (2015-2016) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 08/10/2015
    • de KNAEPEN Philippe
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Infrastructures sportives, délégué à la Représentation à la Grande Région

    À Bruxelles, un arrêté détaille avec précision les règles à respecter pour l’hébergement touristique. Pour Airbnb, il va loin et le secteur hôtelier est ravi.

    Cet arrêté prévoit des règles très précises pour les exploitants d’hébergement touristique. Des contrôles sont prévus.

    Le Gouvernement bruxellois est en train de prendre de nouvelles dispositions en matière d’hébergement touristique. Une ordonnance avait été adoptée par l’ensemble des partis en mai 2014. L’arrêté qui fixe les nouvelles conditions est actuellement analysé par le Conseil économique et social bruxellois.

    L’État de New York a récemment affirmé que jusqu’aux deux tiers des propriétés proposées sur le site pourraient bien être dans l’illégalité en louant des chambres pour moins d’un mois sans avoir de résident permanent.

    La Ville a déjà fermé des douzaines d’« hôtels illégaux » opérant sous couvert du site, et un nouvel accord permet à la ville d’avoir accès aux données sur les hôtes AirBnB. AirBnB devra aussi identifier les hôtes dont les propriétés sont soupçonnées d’illégalité.

    Monsieur le Ministre a-t-il une idée du nombre de locations disponible via ce réseau en Wallonie ?

    A-t-il déjà rencontré le directeur franco-belge de cette entreprise ?

    Que pense-t-il de cette révolution ?

    Monsieur le Ministre a-t-il des chiffres quant à son impact sur le secteur du tourisme en Wallonie ?

    Qu’en est-il au niveau de la législation ?
  • Réponse du 26/10/2015
    • de COLLIN René

    Le site de location de chambres entre particuliers « Airbnb » annonce plus de 300 locations en Wallonie. Celles-ci vont de la petite chambre partagée chez l’habitant, à une vingtaine d’euros la nuit, à des chambres d’hôtes, voire des maisons entières, à près de 400 euros la nuit.

    L’activité de location d’hébergements à des touristes est, en Wallonie, régie par une législation reprise dans le Code wallon du Tourisme. Ne peuvent donc être promus que des hébergements officiellement reconnus par le Commissariat général au Tourisme. Ceci est gage de garantie quant au respect des normes des hébergements loués.

    Toutefois, nous ne devons pas ignorer le type d’économie collaborative.

    Vu l’étroitesse des marchés, il me semble toutefois impératif que les Régions agissent de concert à l’égard de ce type de société. À ce titre, le Commissariat général au Tourisme est en contact avec ses administrations sœurs des autres Régions sur ce thème.

    Une de nos premières obligations à cet égard est de veiller au respect des attestations de sécurité incendie. A cet effet, le Commissariat général au Tourisme met actuellement à disposition des communes un logiciel pour les aider dans cette tâche, et ce, tant pour les hébergements reconnus que non reconnus.