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Le programme de gestion des projets routiers

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 106 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 16/10/2015
    • de DODRIMONT Philippe
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Le Service public de Wallonie développe actuellement un GPS, synonyme de "Programme de Gestion des projets routiers".

    Ce programme permettra notamment de prioriser les travaux à réaliser.

    Quels seront les objectifs de ce logiciel ?

    Comment fonctionnera-t-il ? Quels seront les critères arrêtés pour définir quel chantier doit démarrer plutôt qu’un autre ? Comment déterminera-t-il l’état sanitaire de nos routes ? Quelles seront les modalités de ce GPS ?

    Quand ce programme sera-t-il opérationnel ?
  • Réponse du 05/11/2015
    • de PREVOT Maxime

    Depuis l’année dernière, sous mon impulsion, la Direction générale opérationnelle des routes et des bâtiments s’est lancée dans la construction d’un nouveau modèle de Gestion de ses projets routiers (donnant l’abréviation GPS). Je précise qu’il s’agit d’un processus et pas d’un logiciel.

    Cette initiative a permis d’aboutir à la définition de deux grands processus : le processus d’identification des besoins et de sélection des projets, et le processus de gestion des projets routiers.

    Le premier processus vise à choisir les meilleurs projets en fonction des stratégies définies tout en tenant compte des besoins exprimés par les usagers et les acteurs de terrain. Il s’appuie sur une série d’étapes.

    Le second processus décrit l’ensemble des tâches à réaliser par le chef de projet depuis le lancement du projet jusqu’à la fin des travaux. Il s’agit de définir une méthodologie de travail permettant de « bien faire les choses ».

    Complémentairement à la définition des besoins par les gestionnaires de l’infrastructure ou des équipements (directions territoriales) sur base de leur connaissance du terrain et sur base des différentes autres demandes (communes, riverains, …), les directions sectorielles compétentes dans une thématique donnée (Direction de la Recherche et du contrôle routier, Direction des Expertises techniques, etc.) peuvent d’une part caractériser, pour chaque besoin, l’enjeu relatif à leur thématique, mais également ajouter de nouveaux besoins en fonction de stratégies bien définies.

    Pour information, l’importance des enjeux est déterminée sur une échelle graduée de A à F.

    Je rappelle également qu’il ne s’agit pas de « coter » un projet, mais bien de mettre en évidence les besoins qui rassemblent une conjonction d’enjeux importants. Ce qui permettra d’attirer l’attention sur le fait qu’à un endroit donné du réseau, il serait important d’investir.

    Cette sélection de besoins va également répondre à une répartition des besoins en différents « silos » correspondant à diverses thématiques (Sécurité et traversées d’agglomération, Revêtements, Ouvrages d’art, Nuisances sonores, etc.)

    Cette méthodologie a été choisie pour notamment aider à la sélection des projets à incorporer dans le Plan Infrastructures ; actuellement, celui-ci est en cours d’élaboration.

    À ce sujet, différentes réunions de travail se déroulent, en réunissant des experts de mon Administration, de la Sofico et des représentants de mon Cabinet.

    Fin de cette année, je présenterai ce Plan Infrastructures et ce programme, qui continuera à vivre au fur et à mesure, deviendra opérationnel.

    Comme l’honorable membre peut le voir, mes services sont à pied d’œuvre pour présenter un ensemble de dossiers à réaliser, et ce, en partant d’une méthode uniforme et professionnelle.