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Le taux de mortalité des jeunes bovins

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 54 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 23/10/2015
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Infrastructures sportives, délégué à la Représentation à la Grande Région
    Monsieur le Ministre peut-il m'indiquer le taux de mortalité des jeunes bovins des trois dernières années et m’indiquer en pourcentage de quelle façon ils sont morts (maltraitance, maladie, abattage, etc.) en distinguant ces chiffres par âge croissant et par sexe ?
  • Réponse du 12/11/2015
    • de COLLIN René

    Des données relatives à l'abattage des bovins sont enregistrées par l'ARSlA dans l'exercice de ses missions sanitaires pour l'autorité compétente fédérale. Les données disponibles permettent de distinguer les animaux morts et enregistrés au clos d'équarrissage, de ceux qui sont abattus au sein d'un abattoir.

    Dans le cadre de mes compétences, je gère la production agricole et en conséquence, les animaux abattus à des fins de consommation. Les informations relatives à la santé animale, à la traçabilité et à l'identification sont du domaine de compétence fédérale.

    Le terme mortalité n'est habituellement pas utilisé pour des animaux abattus à des fins de consommation.

    Si on entend par jeune bovin, les bovins morts avant l'âge de 6 mois, la proportion, par rapport aux naissances, de sujets abattus en abattoir est très faible, inférieure à 1 pour 1000.
    Par contre, la proportion de jeunes bovins morts, pour une autre raison et enregistrés au clos d'équarrissage, est de l'ordre de 5 pour cent.

    De 2010 à 2014, ces proportions apparaissent stables au fil des années.