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L'achat de nouveaux logiciels informatiques par les polices locales

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 69 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 26/10/2015
    • de MARTIN Nicolas
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux, de la Ville, du Logement et de l'Energie

    Nous apprenions récemment que la Police fédérale a confirmé l'achat de 14.000 licences individuelles de la marque Microsoft afin de moderniser son réseau informatique.  Cet achat est présenté comme indispensable pour satisfaire aux besoins de la police, vu la quantité des données stockées et échangées.

    Ce faisant, la Police fédérale souhaiterait voir adhérer les polices locales à ce nouveau système afin de pouvoir uniformiser le réseau informatique. Si cette demande paraît tout à fait cohérente, elle se heurte aux finances en berne des polices locales et au coût important de ce logiciel : 384 euros par an et par policier. 

    S'il ne s'agit en aucun cas d'une obligation, certaines polices locales disposant déjà de leurs propres outils, l'uniformisation logicielle présente d'indéniables avantages en termes de facilités de communication. Face à cette proposition, les polices locales sont amenées à se prononcer avant 2019. 

    Le coût total pour les zones de Police wallonnes est estimé à près de 5 millions d'euros, si le choix de Microsoft devait être fait. Mais l'exemple français, où des logiciels libres, et donc moins couteux, ont été adaptés aux besoins de la gendarmerie, permet d'ouvrir d'autres pistes de réflexion.

    Quelle est la position de Monsieur le Ministre quant à cette proposition émanant de la Police fédérale? Que le choix se pose sur Microsoft ou non, l'enjeu de l'uniformisation logicielle semble incontournable. Est-il envisagé d'octroyer une aide à cet effet aux zones de Police locales ? 
  • Réponse du 26/11/2015
    • de FURLAN Paul

    Le problème évoqué est important tant pour assurer la sécurité de nos concitoyens que pour l’état des finances locales.

    Malheureusement, cela relève strictement des compétences de l’État fédéral. Celui-ci prend à nouveau des décisions ayant un impact sur les finances des pouvoirs locaux sans en assurer le financement.

    Au contraire !

    Je ne peux que partager l'avis de l'honorable membre sur les surcoûts que cette décision risque d’engendrer et je regrette que d’autres possibilités n’aient pas été examinées.

    Par ailleurs, il n’entre pas vu le contexte financier actuel dans les interventions du Gouvernement wallon de financer une décision prise au niveau du Fédéral.