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Le déploiement d'une infrastructure pour carburants alternatifs au sein du Benelux

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 152 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 28/10/2015
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    C’est avec enthousiasme que j’ai dernièrement appris que les ministres de l’énergie du Benelux ont approuvé une déclaration sur le déploiement d’une infrastructure pour carburants alternatifs afin d’encourager le développement durable. De telles ambitions ne peuvent évidemment qu’être soutenues et démontrent, une fois de plus, tout le dynamisme du Benelux qui s’érigera peut-être à nouveau en précurseur au sein de l’Europe. C’est évidemment tout le mal que l’on souhaite.

    Ainsi, les ministres se sont engagés à coopérer afin de déployer un réseau transfrontalier permanent d’infrastructures pour les carburants alternatifs, dans le but que ces infrastructures soient identiques sur le territoire de chacun des trois pays.

    Monsieur le Ministre peut-il me donner plus de précision sur ce projet ? Actuellement, les infrastructures déjà en place en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg sont-elles toutes identiques ? En cas de différences entre les équipements des uns et des autres, quel modèle va-t-il être adopté ? Cela voudrait-il donc dire que certains devraient renoncer à des équipements déjà installés et à tous les investissements connexes ?

    Pour finir, un calendrier a-t-il été fixé avec des objectifs intermédiaires ? À quelle date ce projet est-il censé aboutir ?
  • Réponse du 12/11/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    La déclaration politique présentée par le BENELUX en présence des différentes parties vise à montrer à toute l’Europe notre volonté d’agir de concert.
    Pour cela, nos experts respectifs travaillent justement à adapter les plans d’actions attendus au niveau européen en novembre 2016.

    Le but de l’accord vise à ce que les consommateurs puissent circuler au sein de nos pays sans avoir de crainte quant au ravitaillement (présence de pompes, compatibilité des systèmes de facturation, etc)

    Les infrastructures déjà en place pour les technologies liées au CNG ou LNG sont compatibles techniquement et ne nécessiteront pas d’adaptation particulière. Au niveau électrique, une des 2 standards de recharge est en train de prendre le pas sur l’autre, cependant, en fonction des contextes des pays voisins, ces derniers prendront les décisions qui s’imposent chez eux, nous ne sommes que peu concernés en Wallonie.

    Concernant les délais et objectifs intermédiaires, ils sont fixés par la directive 2014/94/CE et ses délais de transposition.