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Les effets négatifs du tabagisme passif sur la santé des animaux

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 387 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 15/01/2016
    • de DODRIMONT Philippe
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Une étude universitaire était-elle nécessaire pour conclure que le tabagisme passif a un impact négatif sur la santé des animaux de compagnie ?

    L’université de Glasgow a en effet mené une étude qui montre que cet impact va jusqu’au cœur des cellules. L’exposition à la fumée peut entraîner l’endommagement des cellules, une prise de poids accrue après la castration, augmentation des risques de cancers.

    Enfin, l’étude révèle également que quand les propriétaires d’animaux réduisaient le nombre total de tabac fumé à la maison à moins de dix par jour, le niveau de nicotine dans les poils diminuait de manière significative. Il était toutefois plus haut que dans les foyers non-fumeurs.

    En tant que ministre en charge du Bien-Etre animal, Monsieur le Ministre compte-t-il considérer cet aspect de la santé et du bien-être des animaux comme faisant partie de ses actions prioritaires ?

    Entend-il organiser une sensibilisation auprès du public cible ?

    Si nous sommes conscients des risques du tabagisme passif pour notre santé, est-ce également le cas pour celle de nos animaux domestiques ?
  • Réponse du 22/01/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les études scientifiques confirment ce que les vétérinaires rapportent dans leur pratique : un plus mauvais état de santé est constaté chez les animaux soumis à la pollution de leur environnement, dont celle due au tabac.

    Bien que la lutte contre le tabagisme ne fasse pas partie de la compétence du bien-être animal, la loi du 14 août 1986 relative à la protection et au bien-être des animaux prévoit déjà le respect des conditions ambiantes dans lesquelles vivent les animaux. En effet, l’article 4, §3, stipule que « l'éclairage, la température, le degré d'humidité, la ventilation, la circulation d'air et les autres conditions ambiantes du logement des animaux doivent être conformes aux besoins physiologiques et éthologiques de l'espèce. »

    À cette fin, certains arrêtés prévoient explicitement une interdiction de fumer dans les locaux qui hébergent des animaux. C’est le cas par exemple dans les zoos ainsi que dans les élevages de lapins.